Les avocats de Jalal Zoghlami, fondateur du mensuel (non reconnu) Kaws El Karama (l'arc de la dignité), l'ont trouvé dans de mauvaises conditions de santé. Selon ses proches, M. Zoghlami souffre d'une bronchite pour laquelle il n'a pris des antibiotiques que pendant quatre jours. L'arrêt du traitement lui a causé la rechute. Il souffre aussi d'une infection des pieds. M. Zoghlami est sous le coup de trois chefs d'accusation : destruction de biens d'autrui, port d'armes blanches et violence. Son frère Néjib a également été arrêté par la police dans le cadre de cette affaire, suite à une bagarre dans un café situé dans le centre-ville de Tunis. Selon leurs avocats, les deux accusés ont été provoqués puis agressés, le 22 septembre d ernier, par des agents de la police. Ceux-ci, poursuivent-ils, n'ont pas été inquiétés. Le comité de soutien de Jalal Zoghlami demande aux autorités tunisiennes de prendre des mesures urgentes afin de garantir une bonne prise en charge médicale de Jalal et les tient responsables de tout ce qui pourrait lui arriver lors de sa détention.