La cité El Amel, dans le quartier Bouazza El Gharbi (ex-Bremer), est dans un état de délabrement indescriptible, notamment suite aux précipitations enregistrées au cours de cette semaine. « Le site devient un véritable bourbier où s'amoncellent des mares d'eau et autres plaques boueuses qui rendent les voies d'accès impraticables », interpelle un habitant du quartier. Ladite cité se caractérise, en outre, par un manque flagrant d'hygiène et une nette insuffisance en matière d'éclairage public. « Les voies d'accès sont inexistantes. Dans le cas d'une urgence, les véhicules se trouvent dans l'incapacité de pénétrer dans la cité », déplore pour sa part Slimane, qui habite la cité El Amel depuis presque 20 ans. Le délaissement de la cité est perceptible, à tel point que les déchets, décombres et autres détritus s‘amoncellent au fil des jours sans que cela ne fasse bouger les services de la commune. « Les caves d'immeubles nécessitent impérativement des travaux d'entretien et de maintenance pour améliorer le cadre de vie des habitants », nous fait savoir Slimane. « La situation de la cité est devenue telle qu'elle mérite d'être intégrée dans les différents programme d'aménagement urbain initiés par les pouvoirs publics », ajoute t-il. Une telle mesure contribuerait sans nul doute à donner de l'espoir aux habitants de la cité El Amel.