La première commune à valider un schéma directeur de gestion des déchets solides urbains a été Djazia, dans la daïra de Dhalâa. Ladite étude a été validée le 10 avril en présence du directeur de l'environnement, en l'occurrence Kheloufi Rabah, du chef de daïra, des élus communaux et des représentants des services techniques. Cette opération entre dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux et vise essentiellement à mettre fin à l'anarchie qui caractérise les décharges publiques qui, faute de moyens adéquats, prolifèrent à tout bout de champ. Ceci, sans parler de l'incivisme et du laisser-aller qui se manifestent de façon récurrente chez les habitants des cités. Que peuvent faire les agents chargés de la collecte, quand d'insouciantes personnes se débarrassent des ordures ménagères à partir de leurs fenêtres ? Il n'y a pas que cela. Beaucoup de familles chargent leurs jeunes enfants de vider la poubelle dans des dépotoirs plus ou moins proches du lieu de résidence. Cela étant, de nombreuses communes de la wilaya d'Oum El Bouaghi disposent de bennes tasseuses et d'autres moyens à même d'assurer une bonne gestion des déchets solides. Ne faut-il pas d'ores et déjà parler du tri des déchets, notamment ceux dont la récupération est possible, tels les plastiques, les verres et les cartons ? Panique dans un collège à Aïn Beïda Jeudi dernier, au cours de la séance matinale, plus de 50 élèves ont été évacués vers l'hôpital Zerdani et ce, après avoir inhalé l'odeur dégagée par la naphtaline que de jeunes plaisantins ont versée dans les salles de classe. Comme on le sait, la naphtaline est cette substance utilisée par les ménagères pour préserver les tissus et les vêtements des mites. L'odeur âcre et insupportable a provoqué un malaise chez une trentaine d'élèves, lesquel ont été admis au service de réanimation. Un spécialiste, 7 généralistes et 30 paramédicaux se sont mobilisés pour assurer une prise en charge adéquate des collégiens suffoqués par les odeurs de la naphtaline (kafour). A rappeler que cette mauvaise pratique a fait son apparition dans nos écoles depuis quelque temps, et si on n'y met pas un frein, elle risque de s'étendre et de perdurer. Ceci dit, une enquête a été ouverte par les services de police pour débusquer les jeunes plaisantins à l'origine de cette panique qui a semé l'effroi parmi la population, surtout les parents qui craignant pour leurs enfants ont accouru pour être à leurs chevets .