Les réseaux en réfection Depuis le lancement des travaux de remplacement des conduites des eaux usées de la ville de Mila, plusieurs tronçons routiers du centre-ville et de la périphérie sont dans un tel état qu'il relève de la gymnastique que de se frayer un chemin à pied ou à bord de son véhicule. Accumulation de gravats, trottoirs défoncés, gadoue, crevasses et nids-de-poule indisposent les passants et les automobilistes. Une autre opération concernant la réfection du réseau de l'AEP du chef-lieu sera entamée à l'issue de l'achèvement du projet de l'assainissement du réseau des eaux usées. Des travaux d'intérêt public en somme, quoi qu'il reste souhaitable, qu'à côté de ces aménagements urbains visant l'amélioration du cadre de vie du citoyen, les chaussées et les trottoirs éventrés ne soient pas laissés à l'abandon. Les journaux à 15 DA Faisant sienne la devise qui dit : « Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt », des enfants en bas âge, dégourdis à souhait, s'adonnent, chaque jour que Dieu fait, à la vente des journaux à la criée. « Chourouk, Quotidien, Khabar, Liberté », s'égosillent-ils à répéter inlassablement dans les cafés les plus excentrés de la ville et les stations de voyageurs pour écouler leur produit à… 15 DA l'unité. Les petits vendeurs, qui excellent dans ce genre de débrouillardise, apprend-on, sont pour leur majorité issus d'un rang social très modeste et beaucoup d'entre eux essayent de concilier cette pratique avec leur scolarité. Transport urbain : une autre augmentation Les rotations interurbaines dans la ville de Mila sont désormais passées de 7 DA à 10 DA, tandis que la desserte vers la ville de Grarem Gouga est majorée de 5DA après qu'elle a été taxée à 15 DA. Certains usagers considèrent que cette augmentation est injustifiée, d'autant plus, semble-t-il, qu'elle aurait été décidée unilatéralement. En signe de protestation contre la hausse impromptue des tarifs de transport, des citoyens ont bloqué en fin de semaine la RN27 au niveau de la sortie ouest de la commune.