Le consul général de Lyon, Abdelkrim Touahria, qui gère les ressortissants des départements de l'Ardèche, de la Drôme, du Rhône, de l'Ain et de la Saône-et-Loire, est sur le point d'assurer la tenue du scrutin législatif du 17 mai. Lyon. De notre correspondant Dans sa circonscription consulaire, 60 160 électeurs sont inscrits. Un chiffre à rapprocher du total de 295 590 votants inscrits pour la zone sud qui comprend les consulats de Marseille, de Montpellier, de Nice, de Lyon, de Grenoble, de Saint-Etienne, deToulouse, de Bordeaux et de Nantes. Pour les 9 consulats de la zone nord, on en compte 472 752, soit un effectif de 768 342 inscrits dans l'Hexagone. Mercredi, le représentant de l'administration était confiant. « Les listes ont été vérifiées et arrêtées, les électeurs ont reçu leur carte ou vont la recevoir très rapidement. Pour les anciens électeurs, même sans carte, avec une pièce d'identité ils pourront accomplir leur devoir électoral. » L'idée de décentraliser les bureaux dans chacun des départements n'a pas été retenue, même si elle aurait facilité le vote. Mais le consul justifie le choix d'un seul site aménagé à Gerland, disposant de 9 bureaux. « Au moins 80% de la population algérienne est installée dans le Rhône, il est donc logique que nous établissions les bureaux à Lyon. Pour les autres départements, des transports collectifs seront organisés, à la charge de l'Etat. » Pour ce qui est des programmes politiques, un certain retard est perceptible. Neuf partis seront en lice : ceux de l'alliance majoritaire sortante FLN, MSP et RND, et les challengers : Ennahda, El Islah, le RCD, le Rassemblement algérien, l'ANR et le MJD. « Ils vont établir leurs supports et nous faire parvenir leur profession de foi que nous adresserons aux électeurs. » Là aussi, il se veut rassurant. « On est dans les temps. Il y a plus de 20 jours pour les candidats pour faire connaître leur programme. » Mais il est vrai que cela ne regarde plus l'Etat.