2010 s'annonce comme une bonne année pour les ressortissants du consulat général de Lyon. Avec un nouveau consul général, l'administration algérienne recevra, dès le mois de mars prochain, dans des locaux à la hauteur de l'importante communauté algérienne vivant en Rhône-Alpes. Lyon De notre correspondant Abdelkader Kacimi El Hassani, nouveau consul général de Lyon, a pris ses fonctions à la fin novembre dans les locaux de l'administration algérienne, situés rue Vauban. Parmi les tâches prioritaires qui l'attendent, figure d'ailleurs le transfert des services consulaires, dont le dossier a été activement mené ces derniers mois par son prédécesseur. Le consulat est situé depuis l'indépendance dans un vieil immeuble du XIXe siècle, devenu de plus en plus exigu au fur et à mesure que la population algérienne augmentait ces trois dernières décennies. Si cela devenait inconfortable pour les usagers, c'était tout aussi pénible pour les fonctionnaires qui assumaient leur mission du mieux qu'ils pouvaient, avec, parfois, une productivité à faire pâlir, notamment lorsque les vacances approchant, les demandes se multiplient en un temps très court pour la délivrance de documents officiels. Les nouveaux locaux, plus fonctionnels, devraient ouvrir en mars, à quelques mètres des locaux actuels. Ce déménagement s'avérait indispensable, vu l'importante communauté algérienne. Le consulat recense 120 000 ressortissants vivant sur cinq départements : l'Ain, l'Ardèche, la Drôme, le Rhône et la Saône-et-Loire. Cela en fait l'un des plus importants de France, dans une région très active en termes économiques. Le deuxième objectif du consul général, également dans la continuité de ce qui avait été fait jusqu'alors, sera justement de conforter et de développer les liens économiques entre Rhône-Alpes et l'Algérie. Abdelkader Kacimi El Hassani succède à Abdelkrim Touahria, appelé à d'autres fonctions, dans le cadre du vaste mouvement diplomatique annoncé cette année, qui a concerné beaucoup d'ambassadeurs et consuls. Le nouveau consul général n'est pas un nouveau venu dans cette fonction, puisqu'il avait été en poste à Toulouse où il avait passé cinq ans de 2001 à 2005. Ensuite, il avait réintégré le ministère des Affaires étrangères à Alger où il était auparavant directeur du patrimoine. Il a aussi occupé divers postes dans la représentation diplomatique algérienne dans le monde, en Europe et en Afrique. Âgé de 53 ans, il est marié et père de quatre enfants. Issu de l'ENA et diplomate, il est originaire de Bou Saâda.