Quand les sciences parlent arabe… L'exposition comprend des panneaux qui retracent le parcours historique des philosophes et des savants musulmans à partir du VIIIe siècle. Ceux-ci, ont « renouvelé les modes de pensée par leur capacité à observer, puis à mesurer, calculer, expérimenter, organiser et abstraire, pour construire et transmettre les savoirs ». Beaucoup d'accessoires antiques ayant servi de moyens d'expérimentation et d'étude dans différents domaines sont exposés, notamment le cadran solaire, lequel avait longtemps servi à mesurer le temps, des sabliers ou encore des horloges à eau, dont la fonction s'est perpétuée jusqu'au Moyen Âge. Un outil de calcul transmis par les Arabes agrémente également cette exposition, lequel a été développé en Inde et servi aux Babyloniens, aux Mayas ou encore aux Romains. D'autres objets témoignent de la qualité de l'hygiène qui caractérisait les Arabes d'antan, laquelle est considérée comme une base pour la préservation de la santé et la lutte contre la maladie, tels que les aiguières, les bassins et les crachoirs. Par ailleurs, l'exposition a abrité aussi des représentations d'institutions de cette période, dont l'une des grandes réalisations de l'époque arabe, l'hôpital. Ce dernier était ouvert à tous les malades, toutes confessions confondues et servait, entre autres, de centre de convalescence, d'asile et même de centre d'enseignements. Des images d'écoles appelées plus communément des medersas, et des maisons de la sagesse ou Beït Al Hikma », sont exposées pour attester de la place primordiale qu'occupait la science chez les Arabes, avec toutes les disciplines qu'elle englobait. Des puits contaminés à Sidi Mabrouk Activant pour le suivi bactériologique de l'eau potable dans les neuf secteurs urbains de la ville, les brigades des bureaux d'hygiène communaux (BHC) ont confirmé leurs craintes quant à une contamination des eaux des puits, devenue trop fréquente. Ainsi, et au titre du bilan du premier trimestre de l'année en cours qui nous est parvenu de la cellule de communication de l'APC de Constantine, le contrôle des puits a révélé que sur 96 prélèvements effectués par les BHC, 35 ont montré des résultats positifs. La moitié de ces cas se trouvent à Sidi Mabrouk, d'où l'extrême urgence d'informer les propriétaires afin de suivre les recommandations d'usage. Dans ce cadre, souligne-t-on, 49 opérations de traitement des puits ont été réalisées durant la période précitée. Dans la même lignée, le contrôle des 150 réservoirs d'eau exploités dans les commerces de restauration et dans les écoles, a donné un taux de résultat bactériologique positif de 4,66 %, d'où la nécessité de prendre les dispositions d'assainissement. Dans un autre volet, le rapport des BHC de la ville de Constantine avance la réalisation de 189 opérations d'entretien des canalisations des eaux d'évacuation, la saisie de 17 ovins et l'abattage de 137 chiens errants. Conférences ateliers sur le LMD Adeux mois de la sortie de la première promotion LMD (licence-master-doctorat),l'université Mentouri organise, les 13 et 20 mai, une série de conférences ateliers portant sur ce nouveau système issu de la dernière réforme en date. Abrité à l'auditorium Mohamed Seddik Benyahia, situé au cœur du campus central, cette rencontre-débat est articulée autour de cinq thèmes perçus par le vice-recteur chargé de la pédagogie comme essentiels au renforcement de ce système, à savoir une élaboration des offres de formation, et à ce sujet, il est utile de savoir qu'à l'heure actuelle, 11 licences LMD sont en cours d'habilitation avec l'étude de mesures d'accompagnement et de tutorat, le processus d'évaluation, de progression et d'orientation, les stages et travaux personnels et les documents pédagogiques.