Le Centre universitaire Yahia Farès de Médéa a abrité les 6 et 7 mai dernier le 1er colloque national sur le système LMD (licence, master, doctorat. M. Flici Samir, chef du département du tronc commun LMD, dans les domaines D1, D2, D3 à savoir, sciences techniques, science de la matière et enfin mathématiques et informatique, nous entretiendra sur les objectifs de cette rencontre, première du genre il faut le dire depuis l'instauration il y a trois ans, de ce nouveau système à l'université algérienne, notamment à Bab Ezzouar, Boumerdès, Béjaïa, Oran et Constantine. Selon notre interlocuteur, ce colloque vise à informer, sensibiliser et évaluer à travers des thèmes variés dont les principaux ont été : « L'insertion professionnelle », « La lisibilité des grades et des diplômes », « Les modalités de passage d'un palier à un autre ». Il y a cependant lieu de rappeler que le LMD est une rupture franche avec les pratiques anciennes de l'enseignement supérieur, car mettant l'accent sur la prise en compte réelle du secteur de l'industrie et du travail, on parlera d'une formation à la carte, formation qui prend en considération les nouvelles techniques de l'information et de la communication. Le système LMD est axé sur la valorisation et la dynamisation des efforts réels et des capacités de l'apprenant et se distingue par l'accompagnement pédagogique de l'étudiant dans le cadre du tutorat. Sur les 60 propositions de communication, il en a été retenu 26. Les intervenants venus de différentes wilayas du pays (au moins 10) ont choisi des thèmes variant entre : « licence professionnelle : gestion de la ville et aménagement », « l'expérience sénégalaise en LMD, entre réforme et réalisme », « les technologies en tant qu'outils pédagogiques : de nouveaux fondements de l'apprentissage et des méthodes de soutien dans l'enseignement des langues étrangères dans la mise en place du LMD » et autres. Le colloque s'est tenu dans de bonnes conditions grâce à la mobilisation de tous et a suscité de nombreux débats très fructueux. Il aura permis également un échange de points de vue entre les intervenants locaux et ceux venus d'autres wilayas. Les recommandations faites par ces mêmes intervenants à l'issue du colloque consistent en les points suivants : Les moyens à mettre en œuvre pour la promotion du système LMD, les mécanismes à mettre en place avec les partenaires sociaux (Fonction publique, ministère des Finances, ministère de l'Enseignement supérieur), et dans le secteur du travail. La préoccupation majeure de tous les concernés se résume en ceci : est-ce que l'instauration de ce nouveau système universitaire est régie par des lois, dispose d'une législation ou d'une réglementation ? Comme il serait souhaitable de sensibiliser les partenaires économiques (secteur industriel) à la participation dans l'élaboration des programmes de formation réels au sein des entreprises algériennes locales ou nationales. Une large médiatisation de tous les paramètres de ce nouveau système à l'intention de la communauté estudiantine s'impose.