La gare routière de Sidi Brahim à l'abandon Il reste encore beaucoup à faire à la gare routière interwilayas de Sidi Brahim. Implantée au carrefour de toutes les destinations y compris celles de Tunisie et de Libye, cette infrastructure socioéconomique abrite en transit une centaine d'entreprises de transport prestataires de service qui accueillent chaque jour quelque 5000 voyageurs. Construite au début des années 1980, cette gare accuse un sérieux coup de vieux. Presque en ruines, la gare est dotée d'installations qui ne permettent plus un minimum de fonctionnalités. Les élus de l'Assemblée populaire communale sont loin de se soucier du maintien du service public et du minimum de qualité de prestations à offrir aux usagers. Exception faite du mur d'enceinte qui a été refait, rien n'est encore initié en matière de réaménagement du site. Et si à l'extérieur aucune signalisation n'indique la gare, à l'intérieur de la bâtisse qui menace ruine, il n'y a pas de panneau d'information des usagers. Les câbles électriques de haute tension dénudés à la portée de n'importe qui, les grandes vitres poussiéreuses et brisées pour la plupart ainsi que la saleté donnent à ce lieu un air sinistre. La trentaine de box fermés depuis des années auraient pu faire le bonheur des jeunes chômeurs. Le gage de l'or ne fait plus recette à la BDL Depuis la mise en application des nouvelles dispositions relatives au gage, il n'y a presque plus de gageures du côté de la Banque de développement local (BDL) à Annaba. Une de ces dispositions interdit depuis le 1er janvier 2006 le gage de tout bijou en or ne portant pas le poinçon algérien. Bien que le prix du gramme d'or poinçonné gagé ait été revu à la hausse, passant de 250 à 500 DA, les locaux de cette institution bancaire, traditionnellement bondés, sont tristement vides. Même la baisse du taux d'intérêt de 10 à 8% ne semble pas attirer grand monde. Ce sont, par contre, les bijoutiers et les trafiquants qui ont la partie belle. Ils imposent leur prix à des mères et des pères de famille dans le besoin pressant de liquidités. D'autant qu'à la BDL, tout bijou de moins de 3 g ou d'une valeur de plus de 120 000 DA n'est pas accepté. Rencontre au son des flûts au CCF Après plusieurs week-ends animés dans différents domaines de la vie en société, le Centre culturel français (CCF) revient au devant de l'actualité culturelle locale. Pour la seconde fois, il a invité les journalistes autour d'une table dans le beau décor du restaurant le Zenith. C'est donc les pieds presque dans l'eau de la grande bleue et au son des flûtistes que les représentants de la presse locale écouteront parler Christian Blaise, le directeur du CCF de Annaba de projets d'animation culturelle. L'enregistrement d'un CD de flûtistes sera à l'ordre du jour de ce déjeuner de presse. L'on ne manquera certainement pas l'occasion de parler du projet de rencontres pour des échanges d'expérience entre les journalistes professionnels français et algériens. Des routes et trottoirs balafrés Du gaz partout dans les foyers de la commune chef-lieu de wilaya, c'est bien commode. Cela permet aux citadins d'abandonner les bouteilles du gaz butane au profit des zones rurales où le gaz naturel n'est pas encore arrivé. Ce qui n'est pas beau par contre, c'est cette manière qu'ont les entreprises de pose des conduites souterraines de gaz de laisser derrière elles des trous béants au lieu et place du bitume et des trottoirs en bon état qu'ils avaient trouvés avant d'entamer leurs travaux. Conséquences : pas un seul quartier et cité n'est épargné par ces balafres qui traversent de long en large les routes, les rues et les trottoirs. Plusieurs de ces balafres sont à l'origine des problèmes de la circulation routière au rond-point du Pont Blanc, Elisa, Bouali Saïd, Amirouche… La réalisation du tronçon Est-ouest en bonne voie La réalisation du tronçon de l'autoroute Est-Ouest en charge de la wilaya de Annaba est en bonne voie. Le retard enregistré à la suite des intempéries et autres problèmes d'approvisionnement a été quelque peu rattrapé. Rappelons que le marché porte sur la réalisation de l'autoroute qui va des frontières tunisienne, via la wilaya d'El Tarf, à celle marocaine via Tlemcen. Le groupe japonais Cojaal a la charge de cette réalisation à l'est du pays pour un montant de 341 milliards de dinars (environ 540 milliards de yens). Les 39 kilomètres que Annaba a en charge de réaliser forment une partie des 400 km (Bordj Bou Arréridj-frontière est). Cette autoroute est composée de deux fois 3 voies, 22 échangeurs et 14 tunnels. Entamée en octobre 2006, l'autoroute devrait être achevée en février 2010.