Malgré la multitude de visites de travail et d'inspection effectuées par les autorités locales, la gare routière implantée à proximité du mausolée de Sidi Brahim est toujours à l'abandon. L es dix millions de dinars dégagés par la commune n'ont apparemment servi à rien. L'actuel bénéficiaire du contrat de location de cette infrastructure socioéconomique ne s'occupe que de ces recettes. La situation caractérisée par la saleté des lieux, les grandes vitres brisées, les gaines techniques et les installations électriques à la portée de tout le monde, les box cassés, poussiéreux et abandonnés ne le concernent pas. Il est là pour s'occuper uniquement de ses recettes. Cette infrastructure occupe une grande superficie. Elle abrite des dizaines de box commerciaux et accueille quotidiennement des milliers de voyageurs en provenance ou à destination de toutes les régions du pays. Construite au début des années 1980, elle accuse aujourd'hui un coup de vieux. Ses installations actuelles ne permettent plus de retrouver le minimum de fonctionnalités idéales pour une gare routière. Elles nuisent à l'image de la ville. Dans leur budget communal primitif 2007, les élus du conseil exécutif de la ville ne se sont pas fait de soucis pour tenter de reprendre en main les choses. Rien n'est venu dégager cet horizon sombre depuis des années de la gare routière de Annaba. Aucune initiative n'a été réfléchie pour un éventuel réaménagement du site. L'intérieur de cette gare est un véritable dépotoir, un trou à rats où les câbles électriques sont à la portée des enfants.