Le cadre de vie de cette localité semble être la proie des résidants dont l'impact de leurs actions aléatoires sur le plan urbanistique sont désastreuses. Aucun espace public de proximité n'échappe à cette volonté délibérée de détourner un bien de la collectivité dans le sens d'une exploitation abusive et inappropriée. C'est ainsi que les espaces verts bordant les immeubles d'habitations ont été clôturés par les particuliers faisant fi de la réglementation en vigueur en matière d'urbanisme. Ces clôtures, édifiées en structures légères, sont inadaptées et présentent un aspect précaire et lugubre. Pis, certains locataires n'ont pas hésité à squatter ces espaces pour en faire une extension de leur logement, situé au rez-de-chaussée. Idem pour les commerçants qui détiennent des échoppes en bas des immeubles. Ceux-là, peu scrupuleux sur la notion de civilité, ont aligné avec désinvolture leur baraquement le long des trottoirs. Cependant, l'action des autorités locales pour la préservation et la réhabilitation de ces espaces vitaux semble baigner dans l'indifférence. L'harmonie urbaine a cédé depuis des années aux méandres de ces actions néfastes. Au demeurant, la question de développement du tissu urbain se pose avec acuité à l'heure où les pouvoirs publics en ont fait leur cheval de bataille.