Aït Ahmed à Alger au mois de juin En exil volontaire depuis des années, le président du Front des forces socialistes (FFS), Hocine Aït Ahmed, rentrera au pays au mois de juin prochain. C'est ce que nous avons appris, hier, auprès de la direction du parti. Le vieil opposant reviendra pour, indique la même source, assister à l'une des échéances statutaires d'avant le 4e congrès, en l'occurrence l'audit national. Il est fort probable que le leader du FFS assiste par la suite à tous les préparatifs du congrès du parti, prévu les 4, 5 et 6 septembre prochain. Algériens des grandes écoles Le club junior du Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles françaises (REAGE) organise, le 26 mai à Paris, son 1er Forum entreprise, afin de « mobiliser les cadres algériens établis en France, notamment en faveur du développement » de leur pays d'origine. Ce forum REAGE entreprise est un « événement phare de 2007 d'association et vise, entre autres objectifs, de mobiliser les cadres algériens en faveur du développement de l'Algérie », a indiqué Fatah Ouazzani, président de REAGE, dont le club junior (regroupant des étudiants et des jeunes diplômés des grandes écoles françaises) est l'initiateur de cette rencontre. Une vingtaine de chefs de grandes entreprises algériennes et françaises, déjà implantées en Algérie ou désirant s'y installer, sont attendus à cette rencontre qui sera ainsi une opportunité pour créer un cadre propice de rencontres et de débats entre les différents participants. Un stage casse-tête pour les volleyeuses La veille de chaque stage de l'équipe nationale féminine de volley-ball est un véritable casse-tête qui attend l'entraîneur national et la Fédération algérienne de volley-ball pour réunir leurs athlètes. Ainsi, sur un effectif de douze joueuses, huit sont soit étudiantes ou lycéennes, donc il faudra chaque fois se déplacer pour négocier avec les recteurs, directeurs des instituts ou les proviseurs pour libérer les athlètes à participer à un regroupement de préparation pour les 9e Jeux africains prévus en juillet 2007 à Blida (Algérie). Il est à rappeler qu'en février dernier, un stage a été carrément annulé à cause du refus de certains chefs d'établissement. La balle est dans le camp des décideurs pour trouver une solution définitive à cette situation en promulguant une loi (applicable) qui protège les athlètes d'élite en leur permettant de continuer à jouer et aménager le calendrier des cours et des examens. Un stagiaire français expulsé Le 12 mai à Oran, un stagiaire français du Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) a été mis en demeure par la police (au moyen d'une décision écrite en arabe, ni datée ni motivée) de quitter le territoire algérien. Ce jeune stagiaire, muni d'un visa de 3 mois, était arrivé en Algérie au mois d'avril dernier et avait subi plusieurs harcèlements policiers lors de son déplacement à Oran. « Contraint et forcé de rentrer en France par la pression qui se faisait de plus en plus pesante, il a pris le bateau mardi 15 mai après avoir été fouillé des pieds à la tête par les autorités. De surcroît, tous les témoignages qu'il avait recueillis lui ont été confisqués », indique le CFDA dans un communiqué mis en ligne. Le Collectif des familles de disparus en Algérie et SOS Disparus ont dénoncé ce qu'ils qualifient « d'entrave à la liberté » et « s'insurgent contre cette décision arbitraire et demandent aux autorités algériennes de faire cesser toutes manœuvres visant à nuire au combat des familles de disparus qui ne demandent que la vérité sur leurs proches. »