Cette maladie touche 6000 personnes en Algérie et deux millions d'autres dans le monde. Elle constitue la seconde source de handicap neurologique chez les adultes jeunes, après les accidents de la route. Elle est considérée comme relativement fréquente dans les pays maghrébins. Une zone de prévalence intermédiaire, selon les spécialistes. Elle est caractérisée par la perte de myéline, une substance qui entoure, comme une gaine, les fibres nerveuses situées dans la moëlle épinière et le cerveau. Les symptômes principaux sont les troubles de la motricité, de la vision et de l'équilibre, ainsi que des troubles sensitifs et génito-urinaires. Cette maladie évolue par poussées entrecoupées de rémissions et son évolution est imprévisible. Son origine reste, à ce jour, mystérieuse. Certains spécialistes parlent de liens environnementaux, d'autres lient cette pathologie à une origine virale et d'autres suspectent des facteurs de prédispositions génétiques. Les traitements de cette maladie ont occupé une bonne partie des débats lors de ces 7es Journées de neurologie. Il a été question de l'efficacité d'un produit, à savoir l'intérféron B1a, dans les formes rémittentes de la sclérose en plaques. Les spécialistes ont tenu à préciser que ces traitements ne peuvent que réduire la fréquence des poussées, mais ne sont pas, pour l'instant, curatifs. Des études portant sur plusieurs médicaments sont actuellement en cours.