L'APC de Mers El Hadjadj vient d'adresser un rapport à l'ADE pour se dégager de toute responsabilité vis-à-vis de la prolifération des MTH (maladies à transmission hydrique). Selon le P/APC de cette collectivité locale, Mers El Hadjaj s'est dotée d'un château d'eau de 10 000 m3 pour couvrir le déficit en eau, et ce, en prévision de la saison estivale où le nombre d'habitants se multiplie. Cependant, la même source a soulevé le problème de la prolifération des colporteurs d'eau non-contrôlée. « En dépit de la présence de l'eau douce dans les robinets de la majeure partie des quartiers de la commune, les habitants n'en continuent pas moins de s'alimenter chez ces inconditionnels colporteurs d'eau qui pullulent dans nos rues. Les ménages s'approvisionnent toujours à coup de jerricans qu'ils remplissent moyennant 30 à 50 DA. Pourtant, ce n'est pas l'eau potable qui manque dans les foyers, en raison, entre autres, des efforts consentis par l'ADE et d'une politique efficace quant à sa distribution », dira notre interlocuteur. Notons que l'eau colportée dans des citernes où la qualité est souvent douteuse, est issue du forage des puits non autorisés, ce qui expose les citoyens aux maladies. D'autre part, les habitants questionnés estiment que c'est par habitude et que cette eau achetée demeure disponible à toute heure, à l'inverse de la première qui n'est distribuée qu'une fois par semaine dans certains quartiers.