Les enfants d'Algérie ont célèbré, avant-hier, la journée mondiale de l'enfance. Une journée dédiée, de par la résolution de l'ONU depuis 1954, aux enfants de la planète, à ceux et celles surtout qui souffrent en silence et dans l'indifférence des affres de la guerre, de la malnutrition et des maladies ravageuses. L'organisme onusien n'a pas omis de recommander aux pays d'instituer une journée dédiée aux enfants pour que règne la fraternité, la compréhension et l'entraide. Une journée faite d'activités favorisant le bien-être mais qui ne devrait pas se résumer à l'aspect festif quand des pans entiers de la société vivent, dans l'Algérie profonde, dans l'extrême pauvreté, quant des familles n'éduquent plus leurs enfants, ne les nourissent pas bien et surtout demeurent impuissantes à préserver leur santé. Un cas parmi d'autres illustre, à Tiaret, cette problématique. Adda Sid Ahmed est un bébé de 9 mois, né avec une malformation congénitale necéssitant une assistance accrue, tant que les frais d'une opération chirurgicale restent couteux pour la famille (elle est estimée à 100 000 dinars). Au chomage, on ne voit pas comment son père Mohamed pourrait lui venir en aide, à un moment où l'Algérie respire la santé financière. Rendre son sourire à Sid Ahmed est-ce une affaire compliquée ?