De très nombreux citoyens se plaignent de la qualité de réception au niveau de l'hôpital mère-enfant du CHU de Sétif. En effet, depuis quelques temps, tous les espaces destinés au stationnement des voitures ont été fermés au public. Ces lieux sont, d'après les agents qui se sont transformés en gardiens de parking, réservés aux médecins. Pourtant, depuis la prise de cette décision l'on constate que ces espaces sont inoccupés toute la journée, et que seuls certains privilégiés n'ayant rien à voir avec Hippocrate, ont le doit de les occuper. Les citoyens, décontenancés par cette mesure, se demandent si cette décision est réfléchie. Pour beaucoup d'entre eux, celui qui a fait fermer ces espaces, l'a fait pour procurer du travail au niveau du parking qui se trouve à l'extérieur. Cette situation pousse les gens en quête d'une place à faire plusieurs fois le tour du site, de stationner n'importe comment pour déposer ou faire monter une malade ; en l'absence de fauteuils roulants, on a vu des malades transportés à bout de bras par leurs accompagnateurs. La route menant à l'hôpital est étroite, et les habitants empêchent les véhicules de stationner, et cela ne gêne nullement les autorités. Entre les murs de cette maternité existe un parking qui ne chôme pas, surtout à l'heure de l'unique visite de la journée. Et à l'intérieur, l'on s'amuse à fixer des bornes reliées entre-elles par des chaînes. Le praticien et la déontologie en débat Par ailleurs, le secteur sanitaire de la capitale des Hauts-Plateaux vient d'organiser, au niveau du CHU de Sétif, la première journée médicale de déontologie, et dont le thème sera Le praticien devant ses responsabilités professionnelles. Il est à noter que cette journée se tient à la demande des praticiens eux-mêmes. Les nombreuses communications prévues seront assurées par les Drs Hanfoug de Constantine, Boutahar, S. Benokbi, Doubali du CHU de Sétif, Rezig, médecin formateur de la DSP de Sétif, et Nourredine Kamri, procureur général adjoint de Sétif. Les conférences porteront sur la responsabilité médicale du chirurgien-dentiste, le praticien et la loi, le certificat médical, le secret professionnel et les droits du malade ; des débats succéderont au cours des deux séances programmées pour cette journée. Des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes des secteurs sanitaires de Sétif, Bordj Bou Arréridj et M'sila, ainsi que ceux du privé, et une quinzaine de magistrats, assisteront à cette première journée du genre à Sétif. Le personnel paramédical est aussi présent ; sages-femmes, infirmiers et surveillants médicaux, tous participent à cette manifestation. Et c'est comme il a été dit : « L'occasion de faire le lien entre les robes noires et les blouses blanches. » C'est aussi l'occasion de remettre au goût du jour les droits du malade.