Danger à la rue Kerrouche Abdelhamid Doit-on attendre que le drame survienne pour se pencher sur le cas de cette bâtisse située à l'angle de la rue Kerrouche Abdehamid et de la rue Messaoud Boudjeriou, deux artères perpendiculaires à l'avenue Belouizdad ? Le spectacle impressionnant offert par cet immeuble menaçant ruine, donne toute la mesure du danger encouru par ses habitants. Mais pas seulement, sachant que les passants et les riverains, notamment les enfants, ne seraient pas épargnés dans le cas où cette bâtisse, rongée par des fissures béantes, viendrait à s'écrouler. Ce quartier est classé en zone rouge en raison des affaissements et des glissements de terrain qui l'affectent. Dans ce site destiné à terme à être rasé, plusieurs bâtisses ont été, entre 2002 et 2003, soit démolies et remplacées par des aires de détente, soit mises sous scellés après une évacuation quelque peu musclée des habitants les plus réfractaires à leur délocalisation. Un homme meurt sous les décombres Suite à l'effondrement d'un mur de l'une des vieilles bâtisses se trouvant à Souika, et plus exactement à la ruelle Benzegouta Mohamed, les services de la Protection civile sont intervenus avant-hier pour dégager de sous les décombres le dénommé Tayeb Benoune, un homme âgé de 55 ans, malheureusement décédé sur le coup. La victime a été transférée à la morgue du CHU Benbadis. Telles sont les conséquences néfastes d'un laisser-aller sans précédent d'une cité qui tombe en ruine et que l'on tarde à restaurer. A quoi auront donc servi toutes les opérations de reconnaissance effectuées par les autorités concernées ? N'est-ce pas pour, précisément, éviter ce genre de catastrophe ?