Le réseau des femmes juristes arabes a ouvert, hier, à Aïn El Turck, un atelier de formation pour une trentaine de femmes juristes exerçant dans l'ouest du pays. (Oran, Sidi Bel Abbes, Aïn Temouchet, Mostaganem, Saïda et El Bayadh). Ce réseau qui est présidé actuellement par l'Algérie, est une organisation régionale non gouvernementale regroupant seize pays arabes. « La formation continue qui est dispensée aux femmes pratiquant une fonction relevant des métiers de juristes (magistrates, avocates, huissières, notaires, etc.), est un peu originale par sa spécificité », a déclaré Mme Zoubida Assoul, présidente de ce réseau arabe, car ajoute elle, « cette formation permet à ces femmes d'apprendre à travailleur ensemble (magistrates, huissières ou avocates, par exemple), à s'écouter, à connaître les différents problèmes qui les opposent. D'autre part, le réseau des femmes juristes arabes inculque des connaissances pouvant leur apporter une qualification, un savoir-faire et une méthodologie pouvant les conduire à rechercher efficacement des solutions qui vont les aider éventuellement à devenir plus efficaces dans leur façon de travailler ». Les ateliers que le réseau arabe organise durant toute l'année à travers le pays, sont financés par le groupe américain ABA, dont le siége pour l'Afrique du nord est situé au Maroc. Le thème central des travaux de la matinée d'hier, qui se sont déroulés à l'hôtel Eden Palace, tournait autour des « modes interactifs pour le règlement des différends ». Le réseau des femmes juristes arabes, dont le siège est situé actuellement à Amman (Jordanie) et qui a tenu son dernier congrès à Alger, le 26 juin 2006, a été créé le 10 juillet 2005, rappelle-t-on.