Depuis quelques années, les problèmes liés à l'environnement constituent la préoccupation majeure des autorités en place. Cependant, comme nous le savons tous, la Journée mondiale de l'environnement a été initiée par l'ONU en 1972, et ce, en vue de mettre en avant l'enjeu spécifique en relation avec la préservation de la nature. En 2006, l'Algérie a été le pays qui a hébergé cette grande manifestation, dont le slogan était « Désert et désertification », attendu que les zones arides couvrent 40% de la surface de la planète. Notre pays compte parmi ceux qui disposent de grandes surfaces arides. Cette année, le slogan choisi est « La fonte des glaces : une question brûlante ? ». En effet, le réchauffement de la planète, qui est en cours, risque de provoquer de dramatiques conséquences, dont le moindre serait la submersion de nombreuses régions basses, comme le Bangladesh et les Pays-Bas. Il n'y a pas que cela, puisque d'autres phénomènes, générés par toutes sortes de pollutions, constituent une lourde menace pour l'écosystème. Qui ne mesure pas la dangerosité des déchets et des fumées produits par l'industrie, notamment celle employant des produits chimiques ? Il y a aussi le tabac, les particules atmosphériques, le trou dans la couche d'ozone, les carburants alternatifs, etc. Tout cela constitue un danger réel et une menace sérieuse pour l'environnement et la société humaine. C'est maintenant que note pays commence à accorder de l'intérêt aux problèmes liés à l'écologie et à l'environnement, lesquels sont l'affaire de tout le monde. A commencer par l'organisation des déchetteries, dont le rôle dans le tri des détritus ordures est primordial. Il ne s'agit plus pour le consommateur de se débarrasser de ses déchets de façon anarchique. Comme dans les pays industrialisés, ces derniers sont et doivent être sélectionnés à des fins de recyclage ou d'incinération. La wilaya d'Oum El Bouaghi commence à se doter de centres d'enfouissement techniques à même d'en faciliter le traitement. D'autre part, il est prévu l'installation d'un incinérateur industriel aux fins de détruire tous les produits toxiques ou contenant des éléments nocifs à concentration plus ou moins forte. C'est dans cet ordre d'idées que des portes ouvertes sur l'environnement ont eu pour cadre la maison de la culture Nouar Boubakeur du chef-lieu de wilaya, du 5 au 7 juin. Le programme a comporté plusieurs volets, dont des campagnes de nettoyage et de désherbage au niveau de toutes les communes, en plus d'une visite au centre d'enfouissement technique de la ville d'Oum El Bouaghi. Enfin, le jeudi 7 juin, une journée d'étude, initiée par le Syndicat national des pharmaciens (SNAPO) a débattu avec la collaboration de la direction de l'environnement du problème relatif aux médicaments non utilisés ou périmés, et qui s'entassent dans les officines. Les médicaments contiennent des substances qui peuvent devenir toxiques, au cas où ils seraient jetées dans la nature, risquant de se retrouver mêlés aux eaux souterraines ou même aux cours d'eau. La question qui se pose est : existe-t-il une culture environnementale ? Si oui, tout un chacun se doit d'en connaître au moins le b.a-ba devant lui servir à y mettre du sien.