La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a approuvé la demande des journalistes africains de mettre en place un fonds destiné à aider les jeunes associations de journalistes professionnels en Afrique. La demande a été faite lors d'une rencontre de la FIJ à Moscou, qui s'est terminée le 1er juin. Les délégués des syndicats africains de journalistes à cette rencontre ont obtenu le soutien d'une organisation forte de quelque 500 000 membres, après avoir démontré qu'un grand nombre de délégués africains ne disposaient pas de moyens financiers suffisants pour participer à la rencontre de la FIJ à Moscou. Le fonds devrait venir en aide aux efforts de création d'une fédération des journalistes africains, qui donnera aux diverses fédérations africaines les moyens financiers nécessaires à la garantie de leur pérennité et à l'intégrité de leur profession. Les membres de la FIJ ont également ratifié une décision du bureau exécutif datant de l'an dernier, levant le gel de l'adhésion de l'AJT – une mesure prise en mars 2004 par suite de ce que la FIJ avait appelé « le manquement de l'association à mener à bien sa mission de défense des journalistes et de la liberté de la presse ». Dans son discours aux participants, Aidan White, secrétaire général de la FIJ, a déclaré que la fédération tunisienne avait pris un virage important et positif.