Alors qu'Adrar renoue avec ses grandes chaleurs habituelles en cette période de l'année, la maison de la culture d'Adrar a connu une intense et appréciable activité culturelle, toujours dans le cadre d'Alger capitale de la culture arabe. Ainsi, le 3 juin, trois troupes du Touat sont venues pour concourir à la présélection en vue de participer à la 40ème édition du festival national des arts dramatiques de Mostaganem. Il s'agit de « Ayas » qui porte le nom du dieu mythologique de la force, « El Aqsa » de Fénoughil et de « Fen El Khachaba ». Le verdict du jury n'est pas encore connu. Fen el khachaba, l'une des plus cotées troupes du mouvement amateur, a donné le 5 juin une représentation de sa dernière création produite dans le cadre d'Alger, capitale de la culture arabe, au TNA « Mahieddine Bechtarzi ». Il s'agit de Eddaraouich yabhatoune aanel haqiqa », une pièce qui traite d'un sujet grave, celui de l'effroyable question de la torture. Par ailleurs, une exposition d'art plastique assez originale a orné les murs d'exposition du 4 au 9 juin. Huit artistes travaillant sur support en pierre ou objets de vannerie, représentant des fresques dans des couleurs terre, avec collage d'objets traditionnels, le tout inspiré du patrimoine matériel et immatériel de la région. Le 6 et 7 juin, la 9ème okadia a vécu. Le 7, une cérémonie officielle a célébré la journée de l'artiste, honorant feu Mohamed Chibli, un écrivain assassiné par le terrorisme à Blida en 2002, Bachir Messaoudi, un poète populaire, Baïchi Abderrahmane, musicien, Hamouda Ahmed, compositeur, Moulay Lakhdar Zohra, plasticienne, Khalfi Abderrahmane, chanteur de tbal chellali, Mohamed Laraf, chanteur de tarab melhoun et Kali Mohamed qui a procédé à une vente- dédicace de deux de ses ouvrages : le « Théâtre algérien, la fin d'un malentendu » et de « Mémoires nomades ». Un riche débat a suivi avec un public venu relativement nombreux pour ce type d'activité culturelle.