2e exposition nationale des TIC Il n'y avait pas la grande foule d'exposants à la 2e exposition nationale des Technologies de l'information et de la communication (TIC) de Annaba. Inaugurée le 12 juin, la manifestation organisée par la direction de la culture doit s'achever aujourd'hui dimanche. A peine cinq opérateurs et la radio locale de Annaba avaient pris possession des box mis en place dans le hall du palais de la culture et des arts Mohamed Boudiaf. Il n'a pas fallu beaucoup de temps au wali de Annaba et à la délégation des responsables qui l'accompagnait pour en faire le tour. La conférence qui s'en est suivie animée par Kamel Rahmaoui administrateur de l'unité opérationnelle des télécommunications, aurait pu être instructive, si elle avait été suivie par d'autres représentants d'opérateurs spécialisés des TIC. Ce ne fut pas le cas. L'on s'est donc contenté de l'intervention de M. Rahmaoui. Il a affirmé que les bouleversements technologiques ont été pour beaucoup dans le passage du système de gestion administrative des télécommunications vers celui d'entreprise. Ce doctorant en sciences juridiques limitera ses propos aux activités d'Algérie Télécom qu'il a qualifiée de 2e groupe en termes de chiffre d'affaires après celui de Sonatrach. Heureusement que durant cette manifestation, il y avait l'animation de nos confrères de la radio locale Annaba FM. Ce sont eux qui ont fait que cette 2e exposition nationale des TIC ne soit pas un échec total. La place de la cité Didouche Mourad squattée Apparemment à Annaba chef-lieu, il n'y a pas d'institutions à même de veiller au respect des lois de la République. C'est le cas de le dire au vu du squat depuis plusieurs jours de la place publique sise à la cité Didouche Mourad par les animateurs du marché informel des fruits et légumes. Seul lieu de détente et de loisirs des habitants de cette cité populaire, l'une des plus anciennes de Annaba, cette place s'est transformée en immense dépotoir et point de chute de tous les délinquants et repris de justice. Les quelques oppositions des habitants à ce fait accompli ont été rapidement muselées par des menaces d'agression physique exprimées par les indus occupants. Bien que saisis, les services compétents n'ont toujours pas réagi. « Ils squattent la voie publique depuis des années sans que la police n'ait trouvé à redire. Voila que ces animateurs du marché informel étendent leur main sur la place, le seul espace qui reste pour permettre à nos enfants de jouer et à leurs parents de se détendre à proximité de chez eux. Cet acte contraire aux lois de la République est commis à 50 m du siège du commissariat de police », se sont révoltés plusieurs habitants de cette cité. 3500 donneurs de sang Avec ses 3500 donneurs de sang sur les 60 000 inscrits à fin 2006 sur l'ensemble du territoire national, la wilaya de Annaba se positionne en tête de liste des régions les plus pourvoyeuses en poches de sang. C'est pour tenter de dépasser ce chiffre que les animateurs de la commission de wilaya des donneurs de sang ont saisi l'opportunité de la célébration de la Journée mondiale du don de sang pour lancer une opération de sensibilisation. Ce 14 juin 2007 sous le slogan « Un sang assuré pour une maternité sans risque », une importante collecte de sang a été organisée en collaboration avec les imams des mosquées. Bientôt un centre des urgences médicales Annaba aura très prochainement son centre des urgences médicales (CUM). L'annonce de l'inscription officielle de ce projet à l' impact positif certain sur la prise en charge des malades et autres accidentés, a été faite par le Pr Saïdia, directeur général du centre hospitalier universitaire (CHU) de Annaba. Egalement chef de service ORL à l'hôpital Dorban, le Pr Saïdia est intervenu lors d'une conférence de presse qu'il a récemment animée. Rien ne semble s'opposer au prochain lancement des travaux de ce projet. Le CUM de Annaba, dont les études de réalisation ont été achevées, sera implanté dans la commune d'El Bouni. Il regroupera la totalité des spécialités médicales et sera doté de plusieurs blocs opératoires d'urgence. Association et subventions Dans la perspective d'une demande à déposer à la wilaya pour bénéficier d'une subvention conséquente, plusieurs associations civiles font dans le pur activisme. Il en est ainsi de celles dont les responsables multiplient les clins d'œil à destination des représentants locaux de la presse. D'autres saisissant la célébration d'un événement national ou mondial n'hésitent pas à organiser une conférence de presse où ils reprennent les propos de la précédente année. Il y a celles qui programment journées ou séminaires avec pour objectif une médiatisation à outrance argument incontournable pour justifier une demande de subvention conséquente ou justifier également des dépenses faramineuses annuelles souvent sans relation avec l'activité de l'association. Il y a, enfin, des associations en charge de certaines maladies chroniques qui imposent à leurs adhérents de payer une adhésion annuelle.