Commerce anarchique Le commerce informel a pris des proportions alarmantes ces dernières semaines dans la ville de Ksar El Boukhari. Des kiosques de fortune, sous forme de baraques en zinc ou en parpaing, ne cessent de pousser à travers les différents quartiers de la ville, tout en piétinant la voie publique et les espaces verts. Que ce soit au centre-ville ou au quartier de Zaouïa (le vieux Ksar), les jeunes trabendistes qui, jusque-là, se contentaient d'étaler leur marchandise à même le sol, ont ainsi décidé d'aménager des magasins pour y vendre des produits divers sans aucune autorisation mais aussi sans qu'ils soient inquiétés, ni par les services de sécurité ni par les services de l'APC. En revanche, le commerce parallèle est en passe de se normaliser dans cette ville au détriment des commerçants légaux qui se plaignent de la concurrence déloyale. Pourtant les élus locaux, lors de la campagne électorale, n'ont pas cessé de mettre en avant l'éradication de ce phénomène. Routes et trottoirs délabrés Les rues et ruelles de la commune de Ksar El Boukhari sont dans un état de détérioration des plus lamentables. Les dernières pluies qui se sont abattues sur la région ont été calamiteuses pour les habitants, les commerçants et les automobilistes. Hormis le boulevard Mohamed Khemisti, dont le réseau d'assainissement se trouve obstrué à chaque averse, les ruelles n'ont pas échappé à la saturation. Le bitumage de la route menant du centre-ville au quartier Zaouïa n'a pas été effectué. Les trottoirs exigus sont dans un état des plus piteux, sans que cela n'inquiète outre mesure les autorités locales.