L'entraîneur national, Jean-Michel Cavalli, a concédé, samedi dernier, sa première défaite avec les Verts dans les éliminatoires de la CAN 2008. Une défaite, faut-il l'avouer, fatale qui risque de priver l'Algérie du tournoi de Ghana, et ce, deux ans après avoir raté la CAN organisée par l'Egypte. Néanmoins, Cavalli soutient mordicus que « rien n'est encore perdu » pour notre équipe nationale. Optimisme démesuré. En effet, les chances de qualifications sont vraiment infimes. Même une victoire face à la Gambie pourrait ne pas être suffisante. « Mathématiquement, nous ne sommes pas encore éliminés », insiste le patron de l'EN au sortir des vestiaires. Selon lui, « une victoire est impérative face à la Gambie pour espérer passer à la phase finale ». Concernant le tournant cruel qu'a connu le match, Cavalli estime que « l'efficacité de la Guinée a fait la différence ». Et de poursuivre : « Nous n'avons pas trahi notre match. Il faut se rappeler que l'on a joué face à une équipe classée 22e mondialement. L'adversaire était plus efficace en marquant deux buts sur les trois occasions créées. Les opportunités de scorer ratées en première période ont constitué le tournant. » Cavalli a été engagé, rappelle-t-on, par la FAF pour deux ans avec comme principal objectif la qualification à la CAN.