Moins d'une semaine après la publication de l'article relatif à la disparition énigmatique de la calèche de la villa Angelvy, située à proximité du Parc national archéologique de Tipaza, à la surprise générale, cette même calèche réapparaît d'une manière énigmatique au milieu du site paradisiaque de ce monument historique de l'époque coloniale. Ce n'est pas de la magie. Mais le plus intéressant dans ce court feuilleton de la calèche d'Angelvy, c'est le fait que cet article de presse dévoile et fait surgir le jour même, une des personnes qui avait pris la calèche, en l'occurrence l'ancien directeur général de l'Agence nationale de l'archéologie qui déclare, en présence du conseiller juridique de la circonscription archéologique de Tipaza, au nouveau directeur de la culture de la wilaya dans un lieu public, pour justifier sa disparition des lieux : « On m'a autorisé à prendre cette calèche pour la réparer. » Le ministère de la Culture et l'autorité de wilaya de Tipaza ont immédiatement réagi. Une réaction qui a porté ses fruits. L'association Arts et expositions de Tipaza a emboîté le pas, en dépit de son entêtement à occuper les nombreuses salles et les bureaux de la villa Angelvy, du moment que les responsables de cette association se sont pliés aux directives et ont déménagé. L'association Arts et expositions s'attelle à faire beaucoup, même de l'agitation, en impliquant les autorités pour arriver à ses fins. Une enquête approfondie sur la manière avec laquelle on a fait disparaître et réapparaître la calèche, les liens qui existent entre les personnes impliquées dans cette intrigue, d'une part, et sans perdre de vue l'objectif recherché par cette association qui ne cesse de « ramasser » des adhésions, pour satisfaire les appétits, mérite qu'elle soit déclenchée, d'autre part. La vérification de l'inventaire effectuée sur ce site mérite de nouveau un contrôle. L'Etat vient de nettoyer la villa Angelvy pour en faire un musée au service de la vraie culture. A quand la suite ?