Une assemblée générale se tiendra aujourd'hui à 11 h dans l'amphithéâtre central de l'université des sciences et technologie d'Oran (USTO). Il s'agira de « décider des actions à entreprendre » à la suite de l'agression commise contre Noussair Ziani, responsable du tronc commun de technologie, « sauvagement agressé par un intrus à l'intérieur de son bureau, mercredi dernier et dans l'exercice de ses fonctions ». Selon un communiqué du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES)-section USTO, reçu hier à la rédaction, M. Ziani a été transporté aux urgences au CHU d'Oran dans un état d'inconscience, ce qui a nécessité sa réanimation. La victime et son agresseur furent auditionnés par la Gendarmerie nationale en présence d'un médecin légiste. M. Ziani a eu une incapacité de travail de 8 jours, ajoute le communiqué, qui précise, cependant, que cela « ne reflète pas réellement son état de santé physique et surtout psychologique ». L'agresseur a passé la nuit dans les locaux de la Gendarmerie nationale et a été présenté le lendemain au juge, mais contre toute attente, il fut relâché. C'est devant cette situation que le CNES-section USTO tient à s'indigner et à condamner la tournure prise par les événements. Il relève, en même temps, « la passivité du recteur de l'USTO face à cette agression et cette injustice ». Les membres de la section CNES de l'USTO sont décidés et déterminés, note le communiqué, à ne pas laisser sans suite cette agression grave qui est, pour les enseignants, une atteinte à leur sécurité et à leur dignité.