Les enseignants de l'université d'Oran (USTO) sont entrés en grève depuis hier pour une durée de trois jours, et ce, suite à la violente agression dont a été victime un de leurs collègues, M. Ziani, coordinateur des troncs communs. Le mouvement de protestation a été décidé par les enseignants réunis en assemblée générale compte tenu “de la gravité de l'incident, de la tournure des évènements et de la passivité de l'administration dans cette affaire”, a déclaré un membre du bureau du Cnes qui se dit encore offusqué par le fait que l'agresseur, après avoir été arrêté par des gendarmes, a été remis en liberté suite à sa comparution devant le juge d'instruction. L'agresseur, qui serait un ex-étudiant de l'USTO, s'en est pris à l'enseignant au sein même de l'université où il a été appréhendé par les services de sécurité de l'USTO qui, à leur tour, ont appelé la brigade de gendarmerie territorialement compétente . Quant à l'enseignant gravement blessé et qui a été évacué vers les UMC, un certificat d'incapacité de 8 jours lui a été délivré par un médecin légiste. Pour les enseignants, cet acte inadmissible et révoltant doit être condamné avec la plus grande fermeté. Ils souhaitent même fortement que l'université prenne les dispositions qui s'imposent pour que des poursuites soient engagées contre l'agresseur et pour que de tels actes n'aient jamais plus lieu. Les enseignants, par ailleurs, tiendront des assemblées générales durant les trois journées de protestation afin de suivre le déroulement de cette affaire. F. B.