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Chut, on corrige le bac !
Visite dans un centre de correction à Béjaïa
Publié dans El Watan le 23 - 06 - 2007

Dans deux semaines, au plus tôt le 4 juillet, les résultats du bac seront officiellement proclamés. Avec leur lot de joies et forcément de déceptions.
En attendant, ce sont de véritables ateliers « à stylos » qui sont mis sur pied à travers le territoire national où des cohortes de correcteurs se penchent, à l'heure actuelle, sur des centaines de milliers de copies d'examen à corriger et à recorriger. Le ministre de l'Education nationale a décidé d'ouvrir, cette fois-ci, les portes des centres de correction à la presse. Nous avons saisi au vol son invitation. Visite au centre de correction d'El Hammadia, dans la ville de Béjaïa. Atmosphère solennelle ressemblant, à s'y méprendre, à celle non moins sérieuse du bac. Le trac et le copiage en moins. A l'entrée, le lycée est sous la surveillance de deux seuls policiers. Pas de Protection civile, les plages ayant tout pris. Dans les salles, les enseignants correcteurs sont séparés, chacun à sa table, face au mur qui tient le corrigé type. C'est ici que se joue le sort de 15 351 candidats de la wilaya de Bouira. Près de 12 000 copies, toutes filières confondues, y sont acheminées depuis la deuxième journée de l'examen à partir de la direction de l'éducation de Bouira sous bonne escorte du Darak. Des paquets qui sont répartis par 71 jurys, chaque jury signifiant une filière. 27 jurys pour les sciences humaines, 24 pour les sciences naturelles et de la vie, 5 pour la gestion et l'économie …. Autant de copies qui passent et repassent devant les 419 correcteurs. L'administration en avait réquisitionné 500, exclusivement parmi le corps enseignant de la wilaya de Béjaïa. Ceux qui ont répondu aux convocations ne se sentent pas aux petits soins, contestant la qualité de la restauration, la fermeture du foyer et le problème de climatisation. Ceux qui habitent au-delà de 50 km sont hébergés, les femmes au lycée Ibn Sina, les hommes à celui de la route de Sétif. Regroupement des troupes le vendredi 15 juin, pour une réunion d'explications autour du barème, corrigé et autres instructions. « S'il y a erreur de notation sur le corrigé type par exemple, nous pouvons saisir illico par fax la commission nationale de l'office des examens », explique le chef du centre, Haddad Boubekeur, inspecteur d'éducation et de formation venu de Guelma. Le cas s'est déjà produit par le passé. Rien à signaler cette année sinon que les enseignants de philosophie manquent. Comme chaque année. Sur les 64 correcteurs requis, le centre d'El Hammadia n'a pu en avoir qu'une quarantaine. Du coup, les correcteurs de la philo ont du pain sur la planche. Ceux du français, au contraire, ont une longueur d'avance et se sont même permis une pause pour une sympathique surprise-cadeau au profit de leur inspecteur général, M. Benamara, qui part en retraite. En moins d'une semaine, ils en sont à la troisième correction que décide un écart de points important entre les deux premières ; c'est au-delà de 3,5 points pour les matières scientifiques et techniques et 4 pour le reste. Toutes les copies doivent passer par le secrétariat où 55 personnes se chargent du contrôle continu, après chaque correction, des notes et des moyennes. 11 informaticiens doivent mettre tout ça au propre, qu'un dernier contrôle avalisera. Les équipes de l'inspecteur Haddad Boubekeur ont, théoriquement, une dizaine de jours pour terminer le travail. « Nous pouvons être prêts avant le jour J », rassure le chef de centre. Un gain de temps possible qui ne permettra pas, en revanche, au personnel, exception faite des correcteurs et 21 autres travailleurs non permanents, de quitter leurs postes avant le 4 juillet, jour des délibérations. « Il n'est pas évident que les résultats soient rendus publics le jour même. Nous n'avons d'ailleurs pas le droit de les divulguer », affirme M. Haddad qui rassure, d'ores et déjà, que les estimations donnent « un taux de réussite appréciable ». Ce que confirme un correcteur de français non moins optimiste au vu des notes jusque-là attribuées. Rendez-vous, tard dans la soirée du 4 juillet.

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