Alors que les grosses chaleurs atteignent même les hauteurs d'Adekar, la localité demeure sans eau depuis près de 10 jours maintenant. La raison donnée, cette fois, par les services de l'APC, n'est pas la panne des pompes, invoquée à chaque perturbation, mais plutôt l'ADE (l'Algérienne des eaux) qui n'a pas alimenté les châteaux d'eau « malgré les nombreuses sollicitations et rappels ». En avril dernier, les robinets sont restés à sec trois semaines durant, en raison d'une panne des pompes. Retenons que la localité est alimentée par deux réseaux dont le principal remonte de Remila, dans la Soummam, et le second, d'une capacité très réduite, provient de la forêt d'Akfadou. Là encore, la population ne cesse de dénoncer le « privilège » accordé à certains quartiers qui bénéficient de « l'eau de montagne » alors d'autres « jamais ». Par ailleurs, les conduites et les châteaux d'eau, pourtant récents, enregistrent de grosses fuites. Le spectacle de l'eau qui coule le long des rues d'Adekar est quasi quotidien.