La commune d'Ouzellaguen souffre de l'insuffisance de lignes de dessertes vers la ville de Béjaïa et les zones rurales où pas moins de quinze villages sont disséminés. Le chef-lieu de la commune, Ighzer Amokrane, est en effet considéré comme une simple station de transition. Les autorités locales comptent revendiquer d'autres lignes de transport d'autant qu'une enveloppe financière de l'ordre de 1 million de dinars a été dégagée du budget communal pour l'aménagement d'une petite gare routière du côté de l'ex-Souk El Fellah. Le transport scolaire, ressort vital de la scolarité dans des zones aussi montagneuses que celles d'Ouzellaguen, a souffert de cette situation et l'APC a dû réquisitionner des transporteurs publics pour y faire face en les subventionnant. Cela dit, les transporteurs qui ont déclenché une grève illimitée au niveau de la wilaya, depuis mardi dernier, ne devraient pas être de l'avis des élus locaux, puisqu'ils ne cessent de déclarer, par la bouche de leurs représentants, qu'ils s'opposeraient à l'ouverture de toute nouvelle ligne « tant que le plan du transport n'est pas assaini ».