Dans une lettre adressée aux autorités locales, les citoyens de Medrissa, 70 km de Tiaret, disent « espérer la réouverture au plus vite de la piscine communale, fermée devant les centaines de jeunes de la localité, sans raisons ». Des jeunes, ajoutent les rédacteurs de la lettre, « qui souffrent déjà de la marginalisation et qui vivent dans le désoeuvrement le plus total », à l'heure où, pourtant, beaucoup d'efforts ont été entrepris dans le cadre du développement. Dans la même missive, ils estiment que « la population est en droit d'exiger une enquête sur le pourquoi de cette facheuse situation, au moment où d'astronomiques sommes d'argents sont versées par l'Etat pour construire et réaliser des équipements publics du genre ». La commune de Medrissa est sans maire depuis l'incarcération de son P/APC, d'obédience FNA, il y'a plus de sept mois, ainsi que deux autres élus et des entrepreneurs de la région, tous accusés de « détournements de biens publics et passation de marchés publics douteux ». Le procès reporté une première fois devra s'ouvrir ce samedi au tribunal de Frenda.