L'Ecole de formation en techniques de gestion (EFTG) a signé, à Alger, un accord de partenariat avec l'université de Paris XIII dans le domaine de la formation dans des spécialités particulièrement demandées par les sociétés algériennes. « Nous avons décidé de prioriser les spécialités banque, assurances et finances, lesquelles, comme nous le savons tous, sont particulièrement demandées par nos entreprises. Les ressources pédagogiques de Paris XIII, couplées à la connaissance précise du terrain et de la culture algérienne qu'apporteront les enseignants de l'EFTG seront des atouts exceptionnels de notre initiative commune », a souligné Amina Benabdesselem, directrice générale de l'école. Dans l'objectif d'impulser le développement économique durable, l'EFTG a mis en place le premier centre algérien d'assistance à la création des PME. Ce centre a pu en un temps court et grâce au concours du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, de l'Ansej et de nombreux bailleurs de fonds, former plus de 120 jeunes promoteurs dont plus de 38 ont concrètement matérialisé leurs projets. Un partenariat avec BP a permis aussi l'élaboration d'un programme au profit de 24 jeunes promoteurs dans le domaine de l'environnement et du développement durable. « Désormais, nous allons nous adresser aussi aux entreprises pour former leurs managers et les aider à professionnaliser davantage leurs aptitudes. Des clients prestigieux nous ont fait confiance. Au niveau des entreprises, je veux citer, par exemple, le groupe Accor pour la formation de ses cadres supérieurs aux techniques évoluées de management. Nous sommes aussi actifs auprès des administrations. Au cours de ces six années, nous avons formé près de 1000 officiers de la DGSN dans différentes spécialités de la gestion », selon Amina Benabdesselem. El Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, présent lors de l'événement, a affirmé : « Nous avons besoin de professionnels et non de diplômés. Au-delà du diplôme, nous pensons que la formation doit être adaptée et que nous devons donner les moyens de construire et de réussir la vie professionnelle. » Tout en avouant que « le chômage est une réalité », il précise que « l'Algérie manque de main-d'œuvre qualifiée ». Une équation difficile à résoudre dans un contexte de grandes transformations économiques.