Imad Biri, Un modèle à suivre Ayant décroché sa 6e avec une moyenne de 19,40 et son brevet d'enseignement fondamental avec 17,08, Imad Biri, un pur produit du célèbre lycée Malika Gaïd, qui se tient, depuis des décennies, aux premières loges, prend congé du lycée avec la mention « très bien » et la flatteuse moyenne de 17,48 qui le propulse à la première place de la wilaya, et la 4e position à l'échelle nationale. Les performances de ce jeune homme de 16 ans sont la résultante d'énormes sacrifices. En plus des heures de lycée, Imad fait les 6 heures supplémentaires, l'autre programme quotidien. Ce féru de littérature française, de textes de vulgarisation scientifique et de la musique raï ne veut pas suivre le chemin de ses parents médecins. Son rêve c'est devenir, un jour, un grand chercheur en informatique. Vouant grand respect à ses professeurs de l'école publique ayant de beaux jours devant elle, ce bachelier d'un autre genre restera simple et modeste. « Ma réussite, je la dois à mes parents en premier et à mes professeurs auxquels je rends un vibrant hommage. Pour atteindre les objectifs tracés, il faut travailler sans relâche. Franchement, je n'ai pas compté les heures passées sur le banc de l'école », dira Imad qui estime que la réussite n'est pas le fruit du hasard, ni d'un simple concours de circonstances, mais le résultat d'efforts soutenus et d'innombrables sacrifices. Nageur au sein de l'ASPTT Sétif, Imad, ce mauvais perdant, féru comme les garçons de son âge d'aujourd'hui, de football et de course automobile, hésite pour l'heure entre des études commerciales ou d'informatique. Une aventure à l'étranger avec une bourse de l'Etat le tente, mais pas à n'importe quel prix. Malgré ces prouesses et dons d'artiste peintre en herbe, le jeune homme, qui a aimablement répondu à notre invitation, reste humble comme savent le faire les grands. En somme, le parcours de cet élève doit, à l'instar des 15 autres lauréats, être un modèle et un exemple à suivre. A l'heure du clown La Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya de Sétif organise un festival du clown depuis le 4 juillet. Il prendra fin aujourd'hui. Cette rencontre, qui aura duré 5 jours, a réuni des troupes venues de nombreuses villes algériennes : Annaba, Bouira, Batna, Bordj Bou Arréridj, Constantine, Ouargla, Relizane, Tiaret, El Eulma et Sétif, bien sûr. Ces troupes ont défilé dans les rues de la ville et le coup d'envoi a été donné à 20h à partir de la maison de la culture Houari Boumediène. Les représentations ont eu lieu en matinée et en après-midi, dans différentes salles de spectacles de la ville de Sétif et dans d'autres localités telles Aïn Oulmène, El Eulma et Guellal. Il est à signaler que la DJS gagnerait beaucoup en améliorant sa politique de communication et en annonçant les événements avant leur déroulement. 40 Commissariats en vue L'Ecole de police de Sétif a été le théâtre, mercredi dernier, de la cérémonie de sortie de la promotion 16 A d'agents de l'ordre public. 239 éléments composent cette nouvelle promotion baptisée du nom de l'enquêteur Chebourou Ahmed, martyr du devoir national, tombé sous les balles des terroristes le 22 mai 1996. Le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, en compagnie des autorités locales, a assisté à la cérémonie de sortie de cette promotion. Après la revue des troupes, il a honoré les méritants de la promotion ainsi que leurs formateurs. Le responsable de la sûreté s'est ensuite dirigé vers la ville d'El Eulma où il inauguré le 4e arrondissement de sûreté urbaine, situé à Souk Ensa. La situation sécuritaire dans le quartier fait ressortir, pour une population de 30 000 âmes, 1 policier pour 1666 habitants. L'activité de la police judiciaire donne pour les deux premiers trimestres de l'année en cours, 165 affaires d'atteintes aux personnes, aux biens et aux mœurs, alors que 7 autres ont un lien avec l'usage et le trafic de drogue et de psychotropes ainsi que 457 instructions du parquet. La DGSN a ensuite inauguré un casernement de la BMPJ (brigade mobile de la police judiciaire) situé sur la route de Batna. De retour à Sétif, il a inauguré, avec un grand attroupement populaire incontrôlé, le 12e arrondissement de sûreté urbaine de la cité d'El Hidhab,. Lors d'un point de presse, où l'on avait du mal à s'entendre, il a mis en exergue le rôle des éléments de la sûreté nationale dans la lutte contre la criminalité et qui ne sont qu'un élément de l'Etat de droit, ainsi que tous les moyens utilisés dans cette tâche, où doit s'impliquer le citoyen. Ali Tounsi prévoit la couverture totale en infrastructures policières dans la wilaya de Sétif qui atteindront le nombre 40. Il a aussi parlé de la création d'un corps de police municipale, intégrant des éléments de la garde communale. Racket, encore et toujours L'automobiliste sétifien ne sait plus à quel saint se vouer. Il continue à subir le diktat de certains oisifs qui le rançonnent à chaque arrêt de son véhicule. Quelque soit l'endroit, il ne peut stationner sans qu'on le lui fasse payer. Il s'étonne aussi de l'indifférence et de l'ignorance des autorités et des services concernés face à cette situation. Avec tout ce qu'on fait payer à l'automobiliste comme taxes et timbres, vignettes et autres, on devrait lui assurer un minimum de sécurité sur la voie publique.