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Mme Boudjemaâ. Cadre au ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme « L'élimination écologique du PCB est une grande avancée »
Mme Boudjemaâ est cadre au ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme. Elle fait le point sur les huiles PCB en Algérie Quelle est la situation actuelle en matière de polychlorobiphényle ? En 2003, le premier cadastre national des déchets spéciaux a été élaboré et a fait apparaître que notre pays est confronté au stockage d'une quantité notable de déchets de polychlorobiphényle qui constituent une menace grave pour la santé de la population, pour la qualité des milieux et pour la préservation des ressources naturelles. Depuis 1987, date d'interdiction d'utilisation de ces huiles et des équipements électriques qui en contiennent ainsi que des matériaux contaminés par ce produit, il s'est constitué un grand stock de déchets important, 4706 transformateurs, soit par les entreprises, soit par l'administration. Quelle est la stratégie de lutte ? La destruction de ces produits doit se faire suivant des procédures réglementaires nationales et internationales évitant tout risque pour la santé publique et l'environnement. Le ministère a décidé d'agir immédiatement en mettant en œuvre un programme d'élimination progressif des stocks de déchets spéciaux. Ce programme sera réalisé en trois étapes en fonction des détenteurs prioritaires. Ou en êtes-vous concrètement ? Une opération pilote est achevée et a permis d'éliminer 831 transformateurs soit l'équivalent de 972 tonnes dont 439,425 tonnes d'huiles et 640,413 tonnes de terres contaminées et 33,410 tonnes de déchets souillés aux PCB. Avec la contribution du FEM, une opération est en cours où 500 transformateurs sont programmés pour l'élimination. Dans le détail, cela fait, pour la région centre, 140 transformateurs, 220 pour la région est et sud-est et 140 transformateurs pour la région ouest et sud-ouest. Des entreprises ont procédé à l'élimination de leurs déchets PB dans un centre de traitement spécialisé en France, dont la société des fertilisants d'Algérie, Fetial à Arzew et Annaba ainsi que le complexe de gaz naturel liquéfié de Skikda, Glik Sonatrach. Comment vous assurez-vous que certaines entreprises ne se débarrassent pas de leurs transformateurs en les jetant dans des décharges sauvages ? Pour le contrôle et la surveillance, il existe, au niveau de chaque wilaya, un comité Askarel composé de toutes les directions techniques.