J'ai visité hier Annaba. J'ai constaté qu'elle est d'une saleté à faire envie à un gestionnaire d'un dépotoir communal. Faites quelque chose vous les journalistes », tels ont été les propos d'un touriste étranger de passage à Annaba. A l'appui de ses dires, il a présenté des photos prises en différents points de la ville dont ceux de la Corniche. C'est dire que si elles ont été d'une grande utilité, les bennes mises en place par la société allemande GTZ un peu partout dans les quartiers et cités sont insuffisantes. Tout autant que les brigades d'éboueurs qui, avec leurs brouette, pelle et balai, hantent les lieux jusque tard le soir. Hier, qualifiée d'une des plus propres cités avec ses larges rues et routes bordées d'arbres et ses trottoirs couverts de carrelages, la Plaine Ouest ressemble aujourd'hui à un quartier indigène de la période coloniale. Dans cette situation, le service de réfection des routes et de la chaussée tire son épingle du jeu avec les travaux qu'il engage quotidiennement pour supprimer les nids- de-poule et autres ornières.