Plongé dans une guerre de clans sans fin, le club phare de la région de Sidi Khaled chavire comme un bateau fou. Le nul, avec un score vierge sur son terrain face à son poursuivant Medioni, n'est pas passé sous silence. L'entraîneur Tahar Benferhat a quitté la barre technique, et son adjoint, le brillant Adda Maïdi, n'a pas donné signe de vie. Le comité directeur a pris la décision d'écarter trois joueurs dont l'identité n'a pas été divulguée. Leur mise à l'écart a été motivée par leur mauvais rendement lors de cette rencontre face au SCMO. Les problèmes financiers auxquels fait face la JSMT seraient les véritables causes de cette crise pouvant mener le club à déclarer forfait, selon des sources proches des dirigeants. Depuis le début de la saison sportive, le chiffre des dépenses a atteint près d'un milliard de centimes, quoique les caisses aient été renflouées pour une maigre subvention de 150 millions de centimes. A la maison des Bleus rien ne va plus. Le départ du staff technique a fait couler beaucoup d'encre et développé une gangrène qui ruine l'avenir du club. Quatre clans hostiles se sont formés durant les derniers jours chacun accuse l'autre de sabotage. Qui a tort, qui a raison ? Quelles que soient les raisons secrètes ou avouées, les seuls perdants demeurent le football et Tiaret qui s'enfonce chaque jour un peu plus dans la médiocrité. A vrai dire, le sport est malade dans la capitale rostomide et tout le monde lui tourne le dos. Cette ville, berceau des grandes figures de proue, à l'image de feu Krimo, Kharroubi (Japan) et Skander pour ne citer que ceux-là, mérite mieux que cette lamentable situation qui prévaut depuis le début de la saison.