La famille mouloudéenne se retrouve aujourd'hui pour élire son président à Hammamet à 18 heures. Cela s'est décidé mercredi dans l'après-midi entre la commission de candidature que préside Sadek Amrous et la DJSL après l'accord de la DRAG. Il était temps que l'on se « secoue » pour régler la crise mouloudéenne, après la mascarade du 22 juillet dernier. Cette fois-ci, la question des « 6 membres bienfaiteurs » qui, rappelons-le, veulent faire partie intégrante de l'AG, alors qu'ils ne figurent pas dans la liste officielle arrêtée à 110 personnes, a été tranchée et en dernier, ne sont pas autorisés à « siéger ». Par contre, selon nos sources, les « bienfaiteurs » ne seront pas près de lâcher aussi facilement le morceau. Cependant, s'ils se soumettent à la réglementation, cela tempérera les ardeurs de la « fondation Derriche », qui suivra le mouvement en ne réclamant plus le droit de faire allonger la composante de l'AG de « 38 anciens joueurs », d'autant plus, faudrait-il le rappeler, l'association « El Mouloudia » depuis l'amendement de ses statuts le 10 juillet dernier, « est omnisports » et sa dénomination est « sociétaires du Mouloudia » et « anciens sociétaires ». Par ailleurs, Sadek Amrous, avec qui nous avons eu un entretien jeudi dernier, « souhaite que les membres de l'AG, même dans l'état actuel de sa composante et sa situation quelque peu ambiguë sur le plan statutaire, qu'aujourd'hui, les choses rentrent dans l'ordre et qu'on se décide à « élire un président » quand bien même le mandat est relativement court, ne serait-ce que pour permettre à l'équipe fanion de reprendre ses activités, d'autant plus qu'elle a déjà accumulé un grand retard dans la préparation d'inter-saison. » Mais, encore une fois, il n'est pas tout aussi sûr que l'AG d'aujourd'hui élise un président. Des sources concordantes révèlent qu'il y a eu des « tractations entre les deux tendances mouloudéennes » pour que l'AGE « ponde » un comité provisoire chargé de piloter le Mouloudia, jusqu'à la fin du « mandat olympique », soit le « clône » du directoire tant décrié. Si cela se concrétisait, le MCA continuera de « voguer à vue d'œil » vers l'inconnu, dans le flou total et avec tous les problèmes qui viendront se greffer et qui, à coup sûr, nuiront à la « santé du Doyen ». Souhaitons que ce « scénario-catastrophe » ne se produira pas, car il est urgent que le Mouloudia retrouve un peu de stabilité et de sérénité. Aussi, se demande-t-on, Ahmed Tafat, le seul et unique responsable et porte-parole de Rachid Marif, qui en public semble effrayé, sera-t-il en mesure de faire respecter les « vœux » et la ligne de conduite du président d'honneur d'El Mouloudia ?