Forcing n La Djsl d'Alger tient à ce que l'association El-Mouloudia organise son assemblée générale élective, mais les derniers développements annoncent un conflit avec ce club après la lettre de Sadek Amrous à Mme Chikhaoui. En effet, le président de la commission des candidatures a créé doublement l'événement hier, en étant au centre de deux faits. Le premier est celui de la lettre adressée par ses soins à Mme Chikhaoui, la DJSL d'Alger, afin de lui faire part de l'implication et de la responsabilité de ses représentants dans le report de l'assemblée générale élective de dimanche dernier à la maison de jeunes El-Hadj M'hamed-El-Anka de Hammamet. Selon Sadek Amrous, toutes les conditions étaient au préalable réunies pour la bonne tenue de ces travaux, mais le parti pris des représentants des pouvoirs publics, qui ont empiété la réglementation en permettant l'admission de personnes ne faisant pas part de l'AG en qualité d'observateurs en leur qualité de membres bienfaiteurs, a faussé les travaux et a entraîné le report de cette AGE. Amrous a mis le doigt sur des dépassements graves, notamment le non-respect de la liste des membres de l'AG, pourtant arrêtée et remise par Mme Chikhaoui en main propre, et l'acceptation de recours introduits au moment de l'AGE, ce qui est considéré comme antiréglementaire, selon le signataire du rapport. Pour Amrous, tout recours devrait être introduit après les travaux de l'AGE auprès de l'administration compétente pour examen et non pas le jour même des élections, d'autant que dans l'autre camp on a voulu faire valoir une liste additive de 38 nouveaux membres que la DJSL avait rejetée lors de l'AGO du 23 octobre 2006. Dans la foulée, Amrous demande à la représentante de la tutelle la programmation, dans un délai de 48 heures, l'assemblée générale élective pour permettre à l'association El-Mouloudia et donc au Mouloudia d'Alger de retrouver la voie de la légalité. Cette montée au créneau du président de la commission des candidatures intervient au moment, et c'est le second fait, où ce dernier a été intercepté par des membres du clan Kercouche du côté du cabinet du Dr Messaoudi et qui l'avaient filé depuis le siège du club à Chéraga où il devait, selon les dires de ces opposants, raccompagner la secrétaire du MCA. Du coup, une altercation a éclaté entre Amrous et les personnes qui l'ont «intercepté». Elles l'ont accusé de partialité et de «traficoter» avec celui présenté comme étant le premier responsable de la crise que vit le club, en l'occurrence l'ex-président Messaoudi. Amrous, lui, s'en défend en avançant l'argument qu'il était libre d'aller là où il voulait et que la raison de son déplacement était pour faxer des documents.