La dynamique et atypique association pour la promotion de la qualité et protection du consommateur de la wilaya de Sétif vient, une première du genre à l'échelle nationale, de saisir les hautes sphères de l'Etat (le président de l'Assemblée populaire nationale, le ministre des Finances ainsi que le Président du conseil national économique et social) pour créer une commission de surendettement comme c'est d'usage sous d'autres cieux. D'autant que les habitudes des ménages algériens ont été bouleversées par les crédits à la consommation qui connaissent un réel engouement auprès des couches moyennes de la société, surtout. La ruée effrénée vers les crédits bancaires exposent les demandeurs, qui méconnaissent le plus souvent les règles du jeu et les taux d'effectif global plus connu sous l'abréviation de TEG (assurances et taxes) entre autres, à de nombreux désagréments. « Des impondérables tels le chômage, les accidents, la maladie, le décès du conjoint, le divorce pour ne citer que ces cas, peuvent un jour ou l'autre affecter les revenus des emprunteurs ne pouvant de ce fait plus honorer les engagements pris. Le consommateur s'engouffre malgré lui dans le triangle des Bermudes. Afin de sauvegarder les intérêts des deux parties, la création de la commission de surendettement s'impose. Cette structure jouera le rôle d'arbitre et de médiateur entre les créanciers et les clients qui peuvent bénéficier d'un report de remboursement, d'un aménagement ou d'une réduction du taux d'intérêt comme cela se fait en Europe, en France précisément », souligne, Azzedine Chenafa, port-parole de l'association qui vient de franchir une autre étape dans son combat…