La chambre d'accusation relevant de la cour de Djelfa s'est prononcée hier sur le cas de l'ex-PDG de la GCA mis en examen par le juge d'instruction près le tribunal de Djelfa dans le cadre d'une affaire de dissipation de deniers publics et incarcéré à la maison d'arrêt de la même ville. Pour plus de précisions, Nourreddine Faiçal, puisqu'il s'agit de lui, placé en détention provisoire depuis le 17 de ce mois, s'est pourvu en appel contre la décision de mise en dépôt établie par le magistrat instructeur à son encontre, en demandant une liberté provisoire dans l'attente de la tenue de son procès. En définitive, après examen dudit appel, cette juridiction (CA) n'a pas accédé à la demande du présumé mis en cause, reconduisant ainsi l'ordonnance du juge d'instruction et, par voie de conséquence, n'a pas octroyé au détenu la liberté provisoire. Après ce refus catégorique, l'ex-PDG, maintenu en détention provisoire et dont son entourage dit qu'il se porterait mal sur le plan de la santé, devra attendre encore un mois, délai de rigueur fixé par la procédure pénale après chaque saisine de la chambre d'accusation, pour réintroduire une seconde demande, cette fois expressément, pour une liberté provisoire. Quant à l'instruction en cours dans la même affaire, qui était prévue pour hier par la première chambre concernant pas moins d'une quinzaine de personnes appelées en qualité de témoin sur un total non encore définitif de 46, elle n'a pu avoir lieu que pour un seul cité à comparaître, lequel s'est présenté, nous a-t-on confié, au tout dernier moment. Il s'agirait selon la même source d'un cadre en fonction à la DG. Par ailleurs, la presse locale est invitée aujourd'hui à la cérémonie officielle d'installation des nouveaux chefs de cour, le président de cour et le procureur général, tous deux promus par le président de la République pour « leurs louables efforts » dans l'affaire Khalifa.