Un groupe terroriste, composé d'une vingtaine d'éléments et se réclamant d'Al Qaïda du Maghreb islamique (ex-GSPC), a dressé, avant-hier vers 21h, un faux barrage sur la RN 25, entre Aït Yahia Moussa et Draâ El Mizan. Tizi Ouzou : De notre bureau Selon des témoignages, les terroristes étaient tous armés et portaient des tenues militaires et afghanes. Les personnes arrêtées étaient pour la plupart des supporters qui avaient assisté à la rencontre qui s'est déroulée à Tizi Ouzou entre la JSK et son homologue tunisien ES Sahel. Les criminels de l'ex-GSPC ont invité les jeunes supporters à les rejoindre dans les maquis pour ensuite partir se battre contre les Américains en Irak, raconte-t-on. L'attentat kamikaze qui a été perpétré le 11 juillet dernier contre un détachement militaire de Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira, a été revendiqué par ce groupe. Ce dernier aurait menacé de commettre d'autres attentats à travers tout le territoire national, à en croire les dires de certains témoins. Il s'agit pour les terroristes d'Al Qaïda du Maghreb islamique de provoquer un grand impact en faisant un maximum de victimes parmi les services de sécurité et maintenir le climat d'insécurité et de peur chez la population locale qui s'inquiète de plus en plus sur l'avenir de la région. Pendant les quelques minutes qu'a duré le faux barrage dans cette localité isolée et fortement boisée, les terroristes ont tenu un discours des plus violents contre les services de sécurité et tout ce qui représente et symbolise l'Etat algérien. Le prêche a été filmé par les terroristes qui avaient disparu par la suite dans le massif forestier de Boumheni. Notons que des groupes composés d'une vingtaine de terroristes en moyenne ont été aperçus dans plusieurs localités de la wilaya de Tizi Ouzou, depuis l'offensive militaire menée par l'ANP après la multiplication des attentats à la bombe et des attaques contre les services de sécurité. Presque un mois après l'attaque de la brigade de gendarmerie de Yakouren, à 50 km à l'est de la wilaya de Tizi Ouzou, les militaires en ratissage dans cette région n'ont toujours pas levé le camp. Aucun bilan précis de cette opération n'a été établi pour le moment et aucune information n'a filtré au sujet de l'évolution de la situation sur place. La crainte d'autres attentats à la bombe plane toujours sur une région qui se voit de plus en plus livrée à elle-même.