Les routes d'Oran sont devenues, ces derniers mois, de véritables hécatombes pour ce qui est des accidents de la circulation. Une moyenne de 20 décès et plus de 30 blessés est enregistrée mensuellement par les services de la sûreté, de la gendarmerie nationale ou de la protection civile, à travers l'ensemble du réseau routier de la wilaya. En l'espace d'une semaine, selon la protection civile, pas moins de 30 accidents, dont quelques uns mortels, ont été enregistrés dans la wilaya. 11 personnes ont été grièvement atteintes à proximité de Haï El Yasmine. D'autre part, pour les 6 premiers mois de l'année, il a été enregistré 98 morts et 1 800 blessés à travers les routes de la wilaya, avec des pics au niveau de axes routiers Oran-Mostaganem et de la corniche. Si à l'Est de la wilaya le réseau routier s'est largement développé ces deux dernières années, au titre du programme de la relance économique, par la création de nouvelles voies express entre Oran, Arzew, Béthioua et Mostaganem, il n'en demeure pas moins que les accidents de la circulation sur ces axes sont en constante évolution. Selon les services de la gendarmerie, les causes de ces accidents sont dues au non respect du code de la route, à l'excès de vitesse et à la perte de contrôle du véhicule, sans oublier l'utilisation abusive du portable lors de la conduite. Pour cette infraction, chaque semaine, pas moins d'une centaine de permis sont retirés aux conducteurs sur l'axe de la corniche. D'ailleurs, malgré le renforcement de la présence des brigades des escadrons motorisés de la gendarmerie nationale, au titre du plan traditionnel « Delphine », ainsi que la mise en place d'équipements de contrôle et de dissuasion, notamment sur les axes menant au littoral, le lot des morts et des blessés ne fait que s'accroître.