Arbitrage : Boukadjar- Debiche et Laid. Buts : Griche (66') et Bourahli (s.p 88') MOC. Hamdoune (32'et 35') MCS. Averts : Kamboua, Belhadef, Boulemdais, Bourahli (MOC). Aguis, Mira, Kharbache (MCS). MOC : Bouabellou, Kamboua, Sedrati, Maameri, Kebaili (Talhi), Belhadef, Griche, Merazka (Bounaas), Aouachria ( Boulemdais), Bourahli, Gasmi. Entr. : Boufas MCS : Smahi, Moukas, Ziane, Maarif, Aguis, Mira, Rasmal, Kherbeche( Derrar), Benfetima (Berrahou), Hamdoune, Sahraoui( Khedda). Entr : Hadjes Les Mocistes ont joué avec le feu jeudi dernier et le nul concédé face à la modeste mais volontaire formation saïdie donne un aperçu sur la grave crise qui secoue le club. En effet, les camarades de Griche ont laissé plané le doute sur un éventuel « sabotage volontaire », qui visait peut-être à lancer un message aux supporters ou à certains dirigeants pour que certaines choses changent. Sinon comment expliquer que l'équipe ait évolué d'une manière anarchique et errait de bout en bout sur le terrain sans volonté aucune, alors que la défense mociste moribonde s'est laissée même surprendre par les attaquants de Saïda qui ne se sont pas fait prier à l'occasion de deux contre-attaques pour inscrire deux buts nets et propres au gardien mociste Bouabellou qui peut s'enorgueillir d'avoir sauvé le MOC sur une dizaine d'occasions de buts nets et lui avoir donc évité l'humiliation. L'évolution douteuse des joueurs du MOC a poussé le nouvel entraîneur Boufas à jeter l'éponge à la pause citron, puisqu'il ne fera pas son entrée avec l'équipe en début de 2e mi-temps, abandonnant le navire mociste en pleine tempête. En deuxième mi-temps, les Mocistes conduits par l'adjoint Smair donnèrent à la surprise générale un meilleur rendement. Quoique toujours faibles ils réussirent tout de même à remonter au score. Tout d'abord grâce à Griche, qui a réussi à donner l'espoir à ses camarades et aux fans quand il mettra le ballon au fond des filets du MCS, grâce à une tête bien ajustée à la suite d'un corner botté par Gasmi. Le coup « salvateur » viendra à la 88', grâce au penalty incontestable obtenu par Bourahli qui s'en donnera à cœur joie en le transformant en but égalisateur. Aussi étrange que cela puisse paraître, la galerie mociste n'a jamais été aussi contente d'obtenir un nul chez elle. Un président absent, un entraîneur tout juste recruté qui claque la porte au beau milieu du match, une indiscipline et mauvaise foi totale chez les joueurs. Voilà à quoi est tristement réduit le MOC.