Les amateurs du grand bleu, qui n'ont d'autres moyens que le transport en commun pour passer du bon temps en bord de mer, dénoncent l'anarchie qui règne dans le transport qui mène vers la corniche oranaise. En effet, il a été relevé plusieurs anomalies depuis l'ouverture de la saison estivale 2007, lorsque l'administration chargée du service du transport avait accrédité quelque 300 transporteurs pour assurer la desserte entre la ville d'Oran et la corniche, puisque d'autres transporteurs, alléchés par la rentabilité de cette desserte, ont détourné leurs lignes. Ce qui n'a pas manqué de semer le désordre dans les stations principales urbaines, où des dizaines de passagers sont contraints d'attendre pendant de longs moments l'arrivée des bus déjà bondés de voyageurs. Le problème des stations désertées de véhicules de transport en commun s'accentue d'avantage en fin de semaine, au détriment des citoyens qui ont d'autres destinations en tête que les plages. Ceci se passe en l'absence presque totale de contrôle et d'inspection du transport en général au niveau de la wilaya d'Oran, même si l'on parle de sanctions attribuées à près de 500 transporteurs, seulement durant les 6 premiers mois de l'année en cours, pour non respect de la réglementation régissant le transport en commun ou individuel. A noter que la wilaya d'Oran compte actuellement 1 900 transporteurs, toutes catégories confondues, activant sur les différentes lignes de transport (urbaines, suburbaines, rurales), alors que le parc automobile compte 9 000 véhicules de différentes capacités.