La trompette en fête Le concours national de la meilleure trompette est à son rendez-vous annuel pour sa 2ème édition nationale, et la 6ème depuis qu'il existe pour avoir été de wilaya puis à caractère régional. Il s'est ouvert vendredi en soirée, à 21heures, au théâtre de verdure du jardin public du chef lieu de wilaya. Le coup d'envoi a été donné par son président d'honneur Messaoud Belemou. Durant trois jours, dix sept candidats venant de Sidi-Bel-Abbès, Tlemcen, Relizane et Alger ainsi que de Témouchent rivaliseront de talent. La wilaya hôte se distingue par la participation la plus fournie, soit sept trompettistes. Parmi eux Lemou Miloud, premier lauréat de la dernière édition, qui sera, cette fois encore, en concurrence avec son ex æquo de l'année passée, le tlemcénien Haddouche Benammar. Vont-ils être départagé cette fois ? En tout cas, Benaffane, celui qui jusqu'à présent a fait figure de second couteau, les attend de pied ferme pour les détrôner. Cependant, il est dommage que les trompettistes passent sur scène sans avoir répété avec l'orchestre qui les accompagne, ce qui n'est pas sans fausser la prestation des uns et des autres. « Si l'on peut se permettre cela sur une benne de 404 bâchée dans le cortège d'un mariage, cela devient de la mascarade dans une compétition », indique un musicien. A cet égard, le premier candidat à passer a vite fait de ranger son instrument et de quitter la scène faute d'un bon accompagnement. Le jury est cette année composé de trois spécialistes, des enseignants des instituts de musique d'Alger, d'Oran et de Sidi-Bel-Abbès. Si vendredi, ils ont eu à auditionner cinq concurrents et hier sept, aujourd'hui, ce sera au tour des cinq restant. Mais ce n'est que demain en soirée que l'on connaîtra le nom des lauréats. Pour rappel, chaque soirée, un gala est programmé. Aujourd'hui, c'est « Ferkat El Ghiwane » de Témouchent qui se produira et demain ce sera « Raïna Hak » de Sidi-Bel-Abbès. La mer a fait trois victimes Les premières noyades ont été comptabilisées ce vendredi par la protection civile. Vendredi, par une mer agitée à Rachgoun, BB, 20 ans, originaire de Tlemcen, s'est fait surprendre par les vagues. Transporté à l'hôpital, il a rendu l'âme. Un cas similaire s'était produit le même jour à quelques encablures à l'Est, sur la plage du puits à Béni-Saf. HS, 34 ans, habitant Saïda, s'était noyé. A midi, il est mort lui aussi à l'hôpital. D'autre part, un drame a failli se produire lorsqu'un zodiac, faisant la navette pour des estivants entre le rivage et l'île de Rachgoun, s'en est allé par le fond. Cette embarcation, en théorie insubmersible, n'a pas résisté sous le poids écrasant de ses quinze occupants. Parmi les passagers, une jeune fille de 16 ans a été admise dans un état critique à l'hôpital. Enfin, il y a eu un troisième noyé, celui non dénombré par la protection civile parce qu'elle n'a pas eu à intervenir. A Bouzedjar, un adepte de la pêche sous marine s'est fait assommer par une vague alors qu'il se reposait sur un rocher à la suite d'une apnée.