Le P/APC d'Amalou est, depuis le début de l'été, l'objet d'une charge nourrie des autres élus de cette commune à majorité FFS. La contestation signée par 5 membres de l'assemblée (les 1er et 2e vice-présidents, un autre élu du FFS et 2 élus du FLN) repose sur « une mauvaise gestion » de la commune. Dans une correspondance adressée au wali de Béjaïa, les contestataires reviennent sur le refus du P/APC de « satisfaire la demande de la tenue d'une assemblée » dont l'ordre du jour serait « sa destitution ». Ils font état dans le même courrier de « graves faits » attribués à la personne du premier magistrat de la commune et alertent le wali sur « une absence de coordination, une anarchie régnante et un climat de travail délétère ». Ils préviennent sur les blocages que cette situation engendrerait pour les citoyens. Aussi, réitèrent-ils leur résolution « du retrait de confiance » au P/APC et demandent la destitution de ce dernier de son poste, attendant du premier magistrat de la wilaya que « soient prises les mesures appropriées ». Les mêmes contestataires viennent de saisir le ministre de l'Intérieur pour les mêmes motifs.