« Les dispositions pénales algériennes sont conformes aux préceptes de la charia islamique. » Quelle définition de l'homosexualité donne le Coran et que dit la charia ? L'homosexualité, dans le Coran, est désignée par le mot « liwat », ce qui signifie mener une relation sexuelle entre hommes, mais elle est plus clairement appréhendée dans le verset coranique où Dieu dit : « Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes ! Vous êtes bien un peuple outrancier. » Bien entendu, la charia islamique considère ces comportements inhabituels comme « péché », ainsi que toutes les autres religions. Le Prophète a même ordonné de tuer celui qui pratique l'homosexualité, qu'il soit homme ou femme, en ces termes : « Tuez celui que vous trouvez en train de faire ce que les gens du prophète Lot faisaient, tuez celui qui effectue le rapport et celui qui le subit. » Est-ce que les dispositions pénales algériennes vous semblent être en accord avec le Coran et la charia ? Oui, en la matière, elles sont conformes avec la charia. Les lois algériennes stipulent que la relation sexuelle doit être encadrée par les préceptes de la charia islamique, y compris ses conditions et ses piliers, afin de sauvegarder la continuité de l'existence de l'être humain sans ambiguïté. Si l'on considère que l'homosexualité n'est pas naturelle, peut-on dire alors qu'elle est une épreuve divine ? Non, elle n'est pas une épreuve de Dieu. Elle est plutôt une inversion sexuelle contraire à l'instinct de l'être humain qui est basé sur la relation naturelle entre sexe masculin et sexe féminin. De votre point de vue, quelles solutions qui existent pour un homosexuel ? Les solutions que la charia islamique propose, c'est d'abord d'éduquer les enfants en leur faisant comprendre qu'il leur faut poursuivre les comportements habituels conformes à leur instinct et inspirés des préceptes de la charia islamique. Ensuite, si quelqu'un pratique l'homosexualité, il faut l'éloigner rapidement du milieu où il fait cela. Mais il ne faut jamais oublier l'état de celui qui pratique l'homosexualité comme étant un état de maladie qu'il faut suivre et guérir par des spécialistes de la santé psychothérapeutique, ainsi que par des spécialistes de la charia islamique, afin qu'on puisse lui donner l'espoir de vivre une vie sexuelle normale. Estimant qu'elle n'était pas de son ressort, notre interlocuteur n'a pas souhaité répondre à la question suivante : « que pensez-vous de la condamnation à mort des homosexuels pratiquée en Iran ? »