Il faut croire que la crise qui secoue actuellement le Mouloudia de Constantine ne semble pas près de connaître son épilogue et chaque jour qui passe apporte son lot de tourments, avec à la clé des démissions à la pelle. Pour rappel, trois membres du bureau (bénévoles) avaient démissionné, il y a deux semaines, de leur poste. Moins de 24 heures plus tard, c'est au tour du coach Mechri de jeter l'éponge. La direction du club décide alors de prendre deux décisions afin d'apaiser les esprits : désignation de A. Madani comme vice-président pour rassurer les fans et devenir premier interlocuteur avec les joueurs, du moment que le courant ne passait plus entre les camarades de Griche et le président (pour une affaire de primes), alors que Boufas s'est vu confier la barre technique pour prendre en main les destinées de l'équipe. Mais ces changements n'auront pas duré longtemps, puisque Boufas n'aura exercé au sein du MOC que durant deux journées, pour s'en aller d'une manière peu éloquente au beau milieu du match contre le MCS. Quarante-huit heures plus tard, c'est au tour de A. Madani, premier vice-président, de démissionner. « J'étais venu au MOC pour essayer de donner un coup de main. Je m'aperçois que le président voulait m'utiliser comme parapluie moral et financier. J'ai préféré m'en aller tout en signalant aux Mocistes que le club est menacé dans son existence même. » Boudemagh se trouve désormais acculé et plus que jamais décrié par les supporters mocistes. Contacté, le président du MOC a préféré renvoyer toutes les décisions après le match d'aujourd'hui face au MCE Eulma. « Pour le moment, je préfère attendre l'après-MCEE, là on verra ce qu'il y a lieu de faire. » Que voulait dire Boudemagh ? Faisait-il allusion à une éventuelle démission ou compte-t-il tout simplement réorganiser la maison MOC, en contractant de nouvelles alliances ? Il est clair que les camarades de Griche sont loin d'être sûrs de ramener un résultat positif de leur déplacement d'aujourd'hui à El Eulma. Chose qui plongera certainement le MOC dans une crise profonde.