La direction de l'environnement de la wilaya de Tizi Ouzou a engagé un programme pour l'aménagement de 21 sites destinés à la réalisation de minicentres d'enfouissement techniques (CET), et des décharges contrôlées, communales et intercommunales. Le projet devra couvrir 49 sur les 67 communes de la wilaya de Tizi Ouzou, indique l'inspecteur de l'environnement. Toutefois, le programme est encore au stade d'études. La phase de réalisation devra concerner « incessamment » deux sites, implantés à Draâ El Mizan et Ouacifs, et devront couvrir chacun 5 communes. L'entreprise de réalisation a été choisie et les travaux devront débuter dans les prochains jours, assure-t-on à la direction de l'environnement. 15 études ont été finalisées sur les 21 sites retenus, apprend-on. Elles ont été prises en charge par des bureaux d'études agréés par le ministère de l'Environnement, auquel sont soumises les études d'impact pour approbation. Le problème des oppositions des citoyens s'est posé dans six cas. Ces contraintes sont en voie d'être levées dans trois localités (Iferhounène, Idjeur et Tizi n'Tleta), après des réunions de concertation entre les comités des villages et les autorités. Les oppositions demeurent dans trois communes (Azazga, Maâtkas et Larbâa Nath Irathen). La « fronde des riverains » est souvent injustifiée, estiment les responsables qui conduisent l'opération. « Les normes sont respectées dans les études, s'agissant de la protection de l'environnement et de la santé publique. L'objectif est d'éradiquer la pollution, et non pas de la transférer d'un lieu à un autre. Toutes les précautions sont prises dans l'implantation des sites et le traitement des déchets ménagers par le moyen de l'enfouissement », souligne l'inspecteur de l'environnement. Les oppositions qui bloquent les projets de décharges contrôlées sont parfois irrationnelles, puisque le principe même de « l'intercommunalité » est parfois rejeté par des comités des villages, alors que c'est le seul moyen permettant « l'économie des terrains, la protection optimale des eaux, des forêts et des habitations », conclut-on à l'administration de wilaya.