Manuels scolaires non disponibles A Sétif, les élèves de 6e année, dernier vestige du système d'avant la réforme, ne trouvent pas de manuels scolaires au niveau des nombreux établissements de la ville de Sétif. Les directeurs de ces derniers expliquent cette situation par la non-disponibilité du produit dans les centres de distribution, ce qui aurait pour cause la disparition imminente de cette classe du système scolaire. Ceci n'explique pas, selon les parents, cet état d'abandon par la tutelle de leurs enfants. Tout cela remet en cause les nombreuses déclarations du premier responsable de l'éducation nationale sur la disponibilité du manuel scolaire. Draâ Kebila : Un crime pour 2 600 DA Les habitants de Draâ Kebila, localité située à 80 km au nord du chef-lieu de la wilaya ont été, dans la nuit du dimanche 16 septembre, bouleversés par un drame et ce, suite à la mort d'un jeune père de famille, âgé de 30 ans, qui s'est fait poignarder par un ami âgé de 26 ans. Les causes du crime sont, selon des témoins, dus à un malentendu entre les deux hommes, où l'accusé, toujours en fuite, avait demandé à la victime de lui restituer la somme de 2600 DA. Furieux du niet affiché par son interlocuteur, l'auteur du forfait poignarde son vis-à-vis de deux coups de couteau. Alertés, les éléments de la gendarmerie ont ouvert une enquête devant déterminer les tenants et aboutissants d'une affaire ayant fait un mort, et un assassin qui a, depuis, pris la clé des champs Agence postale, dites-vous ? Le cri de détresse lancé le 13 juin dernier à travers nos colonnes par les postiers de l'agence postale des 1014 logements n'ayant d'agence que le nom, n'a apparemment pas obtenu le résultat escompté par le personnel, qui continue d'exercer dans de très mauvaises conditions. L'espace de 50 m2, ne répondant plus aux attentes des clients très nombreux à solliciter ses services se trouve, le moins que l'on puisse dire, dans un piteux état. En dépit de son importance, sachant que l'agence traite, nous dit-on, plus de 400 opérations (émissions de mandats, traitements de chèques, pensions et dossiers de CNEP), elle ne fait l'objet d'aucun intérêt de la part des responsables d'Algérie-Poste, qui ne manque pourtant pas de moyens, sachant qu'elle a quitté le giron de la fonction publique : « Il est vraiment impossible de continuer à travailler dans de telles conditions », diront des agents qui, malgré tout, ne baissent pas les bras. Etant du même avis, les clients, eux aussi confrontés à l'exigüité des lieux, inaccessibles le plus souvent, interpellent les responsables concernés pour qu'ils remettent à niveau l'agence en question. Des ralentisseurs, s'il vous plaît On relève une recrudescence des accidents de la circulation, provoqués le plus souvent par des inconscients et des chauffards qui ne se soucient guère de la vie de leurs concitoyens. Le dernier accident, survenu du côté de la cité Benmejaneh située non loin du lycée Fatima-Zohra, et ayant fait une victime, une vielle femme renversée au niveau du Grand Boulevard par un chauffard qui se prenait pour un pilote de formule 1, a accentué les craintes des parents d'élèves qui montent au créneau, afin de tenter de mettre le holà à la folie meurtrière de ces terroristes de la route. De nombreux citoyens, qui se sont rapprochés de nos bureaux, interpellent les pouvoirs publics pour placer aux abords des établissements scolaires des ralentisseurs identiques aux modérateurs installés à Aïn Tebinet, d'autant que ces dos d'ânes ont enregistré de bons résultats : « C'est uniquement avec de tels moyens qu'on mettra un terme à l'hécatombe », souligne une dame de la SNTR, une cité qui ne fait pas hélas l'exception. Le SOS des familles qui ont vraiment peur pour leur progéniture, sera-t-il entendu ? On le saura dans les prochains jours. Incendie aux 140 logements Un incendie s'est déclaré, lundi 17 septembre en début d'après-midi, à l'intérieur d'un bâtiment de la cité des 140 logements (El Maâbouda). Les habitants de l'immeuble vétuste ont eu plus de peur que de mal. L'incendie, d'origine encore indéterminée, a détruit toute l'installation électrique du bâtiment. Les dégâts matériels ont sérieusement endommagé la cage d'escalier. Les secours, arrivés sur les lieux, ont dû faire face à quelques cas de panique et de difficultés respiratoires. Aucune évacuation, ni victime ne sont à signaler. Les habitants de l'immeuble ont dû rompre le jeûne, et passer la nuit dans le noir et sans gaz. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce sinistre.